Avec Dr Thierno Baldé, responsable des opérations de riposte face à la covid-19 au bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, le Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN) a tenu un webinaire le mercredi 15 février 2023 sous le thème : « La Covid-19 en Afrique, trois ans après, où en sommes-nous ? » modéré par le président du REMAPSEN, Bamba Youssouf.
Une séance d’échanges virtuelle accordée a plus d’une soixantaine journalistes membres du REMAPSEN, par Dr Thierno Baldé, responsable des opérations de riposte face à la Covid-19 au bureau régional de l’OMS pour l’Afrique. Le président du REMAPSEN Bamba Youssouf par ailleurs modérateur de ce webinaire n’a occulté aucune zone d’ombre en lien avec la COVID-19 et l’OMS.
Avec lui, Il s’est essentiellement agi d’un regard rétrospectif sur la pandémie à COVID-19 et ses péripéties allant de la fermeture de certaines frontières, l’imposition des mesures strictes pour limiter la circulation du virus, l’allocation des ressources pour pouvoir mobiliser plus de personnes atteintes et surtout les mesures pensées et instaurées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). C’est dans cette rétrospective que Docteur Thierno Baldé affirmait ceci aux journalistes du réseau : « Nous sommes à un stade un peu plus stable avec très peu de cas qui sont rapportés dans nos différents pays dus à plusieurs facteurs, beaucoup d’efforts qui ont été consentis par les pays membres pour contrôler cette pandémie ».
En faisant cette déclaration, Docteur Baldé pense que la situation de la Covid-19 en Afrique a connu un redressement impressionnant au regard de la baisse drastique des cas ces derniers moments dans le monde, particulier en Afrique. Pour lui, les Etats membres et leurs partenaires peuvent s’en réjouir d’une telle baisse appréciable qui n’était cependant pas évidente au regard de ce qui présageait. Il met également cet impressionnant redressement au compte des gouvernants des pays qui ont pris à bras-le-corps cette problématique à travers d’importantes décisions au sommet avec pour clé de voûte le respect strict des mesures prescrites.
Toujours selon le Responsable des opérations de riposte à la Covid-19 au bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, des dernières statistiques sur l’Afrique, il ressort que de nos jours, des gens continus de mourir de la Covid-19. Ainsi dans ce contexte ou la maladie à Coronavirus n’a pas totalement plier bagage, il recommandé la poursuite du respect des mesures barrières édictées notamment le port du masque, le lavage des mains à l’eau et au savon… « L’autre chose, c’est de vraiment encourager les personnes les plus vulnérables à aller se faire vacciner. C’est très important aussi pour avoir une certaine immunité collective. Surtout les personnes âgées qui peuvent développer des formes sévères de la maladie. Les personnes qui ont une hypertension artérielle ou le diabète doivent faire très attention, se faire vacciner pour éviter le développement de la forme sévère de la maladie. Et continuer dans cette vigilance », a-t-il donc exhorté.
Par curiosité et question d’en savoir plus sur l’Organisation Mondiale de la Santé vis-à-vis de la covid, ces participants au webinaire de ce jour poussent loin leur interrogatoire. Mais le Dr Thierno rassure en ces termes : « L’OMS a un processus de validation de tous les vaccins qui ont été déclarés. Le virus évolue donc c’est sûr que le degré peut diminuer, mais on vous assure que c’est toujours efficace. ».
Ce cadre fut également l’occasion pour le responsable du bureau régional de l’OMS en Afrique de lever le doute sur la question relative à certains vaccins proposés par des pays africains qui n’ont pas reçu d’échos favorables aux yeux de la plus haute organisation internationale habileté à arbitrer les questions sanitaires de grands enjeux. « Faire la promotion de la médecine traditionnelle, c’est quelque chose que nous encourageons, mais il faut aussi l’encadrer », a-t-il affiché.
Satisfaits de cet exercice, les membres du REMAPSEN espèrent se retrouver au prochain webinaire prévu le 27 février avec la Directrice régionale de l’Onusida, en prélude de la journée « zéro discrimination » célébrée le 1er mars de chaque année.
M.B