Prévention et prise en charge du diabète : Des journalistes outillés à l’école de l’ONG Santé Diabète
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L’ONG Santé Diabète dans sa mission régalienne de lutte contre le diabète a organisé, du lundi 30 août au mercredi 1er septembre 2021, une formation à Ouagadougou, fois d’outiller le réseau des journalistes Burkinabè également engagés dans cette lutte en vue de pouvoir mieux apporter se touche dans la sensibilisation des populations sur les facteurs de réduction et les risque de provocation de cette maladie chronique.
Le diabète est l’une des maladies chroniques qui, silencieusement sévit actuellement dans le monde en occurrence ceux en voie de développement. Les derniers chiffres de la Fédération internationale du diabète (FID), font cas de plus de 463 millions de personnes affectées par cette pathologie, dont les plus de 80% vivent dans les pays à faible revenu ou ceux en proies à la pauvreté. Les chiffres font froid au dos et l’ONG Santé Diabète voit la nécessité de fusionner ses forces d’avec les journalistes, afin de prendre tôt le taureau par les cornes. Voici donc le sens des 72 h de l’atelier formation initié, du lundi 30 août au mercredi 1er septembre 2021, à Ouagadougou, au profit de 25 journalistes issus de différents médias du Burkina. Un cadre de travail de et d’échanges autour des thématiques, tels, les connaissances générales, en jeux du diabète, les facteurs de risques, les méthodes de prévention, de lutte et les pratiques journalistiques dans le traitement des sujets à volet sanitaire et du diabète en particulier.
Dr Moise Nguemeni, est le chargé du suivi-évaluation des projets de l’ONG Santé Diabète au compte du Mali, Burkina Faso, les Iles Comores et la France. Sur la question des origines du diabète, Dr Nguemeni informe qu’elle est dû à une hyperglycémie permanente, c’est-à-dire, l’excès taux de sucre dans le sang, reste une maladie.
« Le diabète est une maladie chronique incurable, dont le type 2 est évitable à travers des mesures d’alimentation saine. Toutefois, un diabétique peut stabiliser son état de santé grâce aux méthodes de traitements tels, l’insuline et les antidiabétiques oraux. Le diabète de type 1 lui est un incurable et ses victimes sont les enfants les adolescents et les jeunes adultes. Dans tous les cas, la pratique d’une bonne activité physique et sportive suivit d’un contrôle alimentation et ou du régime s’avèrent important », dixit Dr Moise.
Stéphany Gardier est journaliste scientifique française. Elle avait à ses côtés Alima Koanda, journaliste imprégnée des questions de santé à l’Observateur Paalga qui ont bien voulu partager leurs expériences pratiques dans le traitement des articles de type santé en occurrence celles sur le diabète avec leurs jeunes consœurs et confrères.
« Parler de santé, c’est parler souvent de choses très intimes des malades qui n’ont pas forcément envie d’en parler a plus forte raison de publier dans des articles de presse », a expliqué Stéphany Gardier pour qui, l’aspect déontologique et protection des sources sont des éléments capitaux à traiter avec diligence dans les sujets de questions sanitaires. Ces types de travaux de groupe autour des thématiques de santé ne peut, qu‘augmenter selon elle, les capacités de traitement de l’information des journalistes participants au profit des populations.
Trouver des sources sérieuses avérées aussi avec des données fiables pour pouvoir partager des connaissances utiles au patient afin de leurs permettre de lutter contre les mauvaises informations dans le domaine de la santé, ont été entre autres les conseils de Stéphany Gardier prodigués aux participants et participantes de cette formation.
Outre, les différentes communications autours du diabète, les bénéficiaires à ce cadre de formation se sont imprégné des réalités de cette maladie au Burkina Faso à travers la rencontre des malades dans des hôpitaux et centres d’accueil de la place, avent de bénéficier à leur tour des dépistages gratuits du diabète. Attestation de participation en mains, ces participants et participantes disent avoir beaucoup appris et félicitent les initiateurs. Journaliste à TV Al-Houda, Mohamed Ziba traduit sa satisfaction. « Cette formation m’as permis de m’imprégner des enjeux et l’état des lieux du diabète dans notre pays. Je ressorts de cette formation outillé, d’atouts qui me permettrons désormais de mieux traiter les questions de santé encore mieux celles consacrées au diabète. Félicitation aux initiateurs et bon vent a Diabète Santé », s’est-il réjouit.
Par Mamourou BENAO