L’état-major des armées françaises a annoncé, ce jeudi soir la mort de deux cadres de l’EIGS. Deux hauts-responsables de l’organisation terroriste État islamique au Grand Sahara, abattus dans la nuit de mercredi à jeudi 22 juillet 2021 par les forces de l’opération Barkhane, dans le nord-est du Mali.
Toujours selon l’état-major des armées françaises, les deux hommes ont été abattus au sud de Ménaka.
Il précise d’ailleurs qu’il s’agit de Rhissa al-Sahraoui, présenté comme homme de confiance du chef du groupe État islamique au Grand Sahara, qui aurait joué un rôle important dans le recrutement et la formation de combattants armés. Et il aurait également participé à l’attaque d’Inatès contre les forces nigériennes, en décembre 2019, qui avait coûté la vie à plus de 80 soldats nigériens et provoqué une onde de choc dans le pays où trois jours de deuil national avaient été décrétés.
L’autre cadre de l’EIGS que l’armée française dit avoir abattu est Abou Abderrahmane al-Sahraoui. Lui aussi jouait selon l’état-major un rôle d’autorité morale puisqu’il rendait la justice et prononçait les sentences les plus graves comme des condamnations à mort. Il était actif dans les groupes armés terroristes au Mali depuis 2013.
Un peu plus tôt dans la journée, dans un communiqué, l’état-major français avait annoncé avoir mené l’opération dans la nuit de mercredi à jeudi en coordination avec l’armée américaine, contre un camp de l’EIGS.
À en croire donc les propos du porte-parole de l’état-major des armées françaises, cité par RFI, ce qu’il s’est passé la nuit dernière est dans la continuité de l’opération « Solstice » menée en juin avec les forces nigériennes.
Sur Twitter, l’armée française parle ainsi d’un « nouveau succès tactique » en coordination avec les alliés de la force Barkhane dans la lutte contre le terrorisme.
RFI