L’Association Africa Women Leaders (AWL) a organisé un panel ce samedi 26 juin 2021, à Ouagadougou inscrivant dans le cadre des activités commémoratives de ses cinq-ans (5ans) d’existence, sous le thème général : «Harcèlement sexuel en milieux scolaires et professionnel ».
L’Association Africa Women Leaders (AWL) comme l’indique son nom, en français est un groupe de femmes battantes burkinabè qui ont décidé de mutiler leurs forces dans le but de combattre les goulots d’étranglement mettant en cause, au Burkina Faso l’épanouissement de l’autre moitié du ciel partant de la femme Afrique en générale. Depuis donc sa reconnaissance officielle en 216 l’AWL, s’est inscrite dans l’objectif d’offrir des plateformes éducatives aux associations de femmes et de jeunes enfin qu’elles puissent créer de la valeur ajoutée dans leurs différentes initiatives entrepreneuriales.
C’est dans cette même logique, qu’elle a initié, ce samedi 26 juin 2021, à Ouagadougou un panel au sein du lycée professionnel Yennega de Gounghin un panel sous le Thème: «Harcèlement sexuel en milieux scolaires et professionnel ».
Et selon Mme Coulibaly/Gnoumou Herman présidente de l’Association, les objectifs poursuivis par le panel sont entre autres l’information du public sur l’existence du harcèlement sexuel au Burkina Faso, la sensibilisation sur les méfaits du silence autour des discriminations et les violences concernant le genre dans le but de briser le tabou autour du harcèlement sexuel dans le milieu scolaire et professionnel du pays des Hommes intègres.
L’évènement a-t-elle indiqué, s’inscrit également dans les activités commémoratives des cinq-ans (5ans) d’existence de l’association.
« C’est vraie que nous n’avions pas un cabinet juridique, mais le choix du thème est motivé par les différentes témoignages que nous avions reçu au niveau de l’association. Egalement vue nos actions, nos types d’accompagnements pour les autres associations et souvent les thématiques des formations que nous faisons, ils y a des victimes qui viennent vers nous et qui nous exposent leur problèmes. La question du harcèlement en milieux professionnel et scolaire nous avions eu des témoignages. Mais malheureusement de façon unanime avec les victimes elles ne veulent pas que le grand public soit informé. Vue que ces personnes ne veulent pas en parler, l’AWL a décidé d’en faire une thématique aujourd’hui et avertir les futurs professionnels et même celles qui sont toujours sur les bancs, leur informées que le harcèlement existe et que lorsqu’on l’a vie on est pas seule, des structures existe pour l’accompagnement des victimes», dixit la présidente tout en soulignant que plusieurs femmes et jeunes filles prennent part à ce cadre d’échange et de sensibilisation, dont certaines sociétaires du Lycée professionnel Yennega.
Patronne des travaux dudit panel et par ailleurs coordonnatrice du réseau Cocus-genre à l’hémicycle burkinabè l’honorable Roukia Roumba, dirigera ce panel avec une de ses collègues, honorable Hien Somda Anne Marie et Balguissa Sawadogo, journaliste intéressée aux questions du genre sous l’œil avisé du représentante du parrain qui est le ministère en charge de la jeunesse Burkinabè.
A entendre l’honorable Roukia Roumba, même certains garçons sont souvent victimes de harcèlement, mais les cas des femmes et les filles sont les plus fréquents.
L’Initiative aussi que de la commémoration des 5ans d’anniversaire de l’AWL à travers laquelle ces femmes leaders attendent joindre l’outil à l’agréable surtout à travers ce sous thème : « le harcèlement sexuel parlons-en ! » est a félicité, a-t-elle réjouit.
«Ce serait prétentieux pour moi de vouloir vous faire l’état des lieux sur le harcèlement au Burkina Faso, car chacun à son travail. Mais tout ce que je sais c’est que dans ma région, la question est criarde. Elle nous interpelle et c’est d’autant plus touchant que se soient nos filles, nos sœurs qui vivent cela et qui sont obligées d’abandonner les études. Comme apport à ces braves leaders, nous allons partager durant cette Journée nos expériences et conseils avec les participants-es de ce panel. Je déclare ouvert l’atelier toute en invite chacun de nous à apporter ces connaissances et expériences au vue de mieux sensibiliser nos sœurs », a lancé Mme Rouamba.
Mamourou BENAO