La délégation de la communauté musulmane du Burkina Faso (CM-BF) était face à la presse, cet après-midi du jeudi 21 octobre 2021, Ouagadougou.
Objectif, une invite de ses protagonistes à la poursuite des échanges en cour suivit d’une demande d’implication adressée à l’autorité pour porte de sorti de crise.
D’entrée de jeux, c’est le président sortant de la communauté musulmane du Burkina Faso(CM-BF) El-Hadj Abdou Rasmané Sana qui a prend la parole et adresse bénédictions à l’assemblée et aux hommes de medias venus pour l’écouter.
« Nous vous présentons donc nos excuses pour tous les désagréments constatés. Un seule sujet sera traité à cette rencontre, mais la phase question viendra vous donnez les plus amples détails.Sachez donc que seules, les questions d’incompréhension aurons droit à des réponses, mais pas celles de provocations», a averti El-Hadj Rasmané Sana.
Depuis fort longtemps, la CM-BF fait objet de division. Une division qui fait pas du tout la fierté de la communauté encore moins le gouvernement qui depuis lors avait demander la CM-BF de tout faire pour se réconcilier. C’est en répondant de cette invite de l’autorité, qui est d’ailleurs le souhait de président El-Hadj Sana que des rencontre de pourparlers ont été engagées, a-t-il expliqué.
«C’est ainsi qu’environ une semaine de cela, nous avions adresser une correspondance à notre deuxième entité en l’invitant la nécessité de s’assoir et échanger autour de la même table. Chose qu’elle a accordé sur le choix de sept(7)personnes par entité. Et aux dernière nouvelles avent les conclusions de nos échanges, nous apprenons sur les réseaux sociaux et des voix des provinciaux l’organisation d’un congrès dont nous n’avons pas connaissance, le samedi prochain.
L’objectif de cette conférence de presse est de demander donc aux organisateurs de cet AG de sursoir à cette organisation et faire foi aux échanges en court. Échangions entre nous car la royauté ne s’arrache pas avec force. Si y a pas d’entente, le congrès ne pas concluant.», martèle le guide.
El-Hadj et sa délégation ont saisi de cette occasion pour demander l’implication du gouvernement dans le résolution de cette crise qui n’a que trop durée.
Mais que compte faire El-Hadj Sana si les protagonistes venaient à tenir ce congrès ? « S’ils forcent et tienne ce congrès, nous n’allons pas y participer et il y aura un deuxième congrès.», a lancé le conférencier du jour.
« Le gouvernement devrais être regardant, c’est à dire essayer d’approcher les deux. Notre pays à un problème si le problème d’une communauté qui date de plus de 100 ans doit s’en mêler ça ne fait pas l’honneur de notre communauté, son gouvernement et le pays en général.Mais, comme les autorités ne veulent pas nous recevoir, nous avions décidé de leurs passer notre message à travers les journalistes.», a-t-il conclu.
Par M.B