Sécurité alimentaire : Les porteurs du CRIALCES rendent un bilan satisfaisant après 04 ans
Le Comité de pilotage (COPIL) régional du projet Réponse à la CRIse ALImentaire au CEntre Sahel (CRIALCES) a dressé le bilan de sa mise en œuvre ce mardi 28 mai 2024, a Ouagadougou.
Le projet Réponse à la CRIse ALImentaire au CEntre Sahel (CRIALCES) a fait un bilan satisfaisant à en croire ses porteurs après 4 années d’exercice dans le renforcement de la sécurité alimentaire dans les trois (03) de l’AES que sont le Burkina Faso, le Mali et Niger. Déployé au Burkina Faso, au Mali et au Niger depuis juillet 2020, le projet Réponse à la CRIse Alimentaire au Centre Sahel (CRIALCES) a pu renforcer les capacités des producteurs locaux au niveau communautaire, industriel, avec un accent mis sur le soutien de la production et la transformation d’aliments nutritifs… Dans cette même lancée, la représentante du directeur pays du PAM Burkina, Elvira Pruscini a révélé qu’au-delà de tous ces aspects, le CRIALCES a également œuvré pour la disponibilité de ces produits sur les marchés de consommation courante.
Les résultats, Elvira Purscini les apprécie en ces termes : « Moins de 60 % de ménages ont la possibilité d’accéder à l’alimentation nutritive. L’objectif de ce projet était de rendre l’alimentation nutritive disponible surtout chez les personnes vulnérables. Il visait à renforcer le système alimentaire en mettant en lien les différents acteurs qui interviennent dans la chaîne alimentaire. Et déjà, les résultats de ce projet sont tellement encourageants ».
Et pour être plus explicite sur le présent conclave, la représentante du directeur pays PAM/Burkina à indiquer de l’objectif est de dresser d’abord le bilan de l’évolution du projet dans les trois pays, de partager ensuite les défis rencontrés et les enseignements tirés, de capitaliser sur l’approche intégrée pour renforcer les systèmes alimentaires favorables à la nutrition, fois de pouvoir mettre en lumière les bonnes pratiques à même d’envisager des perspectives.
Ce projet dans sa mise en œuvre intervient au centre nord et au Sahel en ce qui concerne le Burkina Faso. Déjà, grâce à lui, 27 % de femmes allaitantes ont obtenu une diversité alimentaire acceptable contre 23 % en 2022, dixit Elvira Pruscini qui précise qu’il est cofinancé par l’Union européenne.
Qui de plus heureux que le ministère de tutelle face aux résultats de ce projet pour apprécier ce cadre qui en vaut la chandelle pour le gouvernement burkinabè, que le directeur de cabinet du ministre en charge de l’agriculture ?
Son représentant Zakaria Son, ce projet agit en droit ligne avec les engagements du gouvernement à travers l’initiative, l’offensive agro-silvo-pastorale et halieutiques.
« Les acquis sont énormes surtout au volet renforcement de la nutrition pour les enfants de 6 à 23 mois. Il y a également l’appui aux femmes enceintes et celles allaitantes. Ce projet est important pour le gouvernement parce que son objectif est d’atteindre l’autosuffisance alimentaire d’ici 2025», a-t-il signifié.
✍️ Mamourou BENAO