(Ouagadougou) Dans l’après-midi du vendredi 14 juillet 2023, la chambre des mines du Burkina Faso a animé une conférence d’après AG consacré sur le bilan des deux années écoulées et les perspectives pour les deux autres à suivre.
La chambre des mines du Burkina Faso a renouvellé son bureau fort de 25 membres, pour un mandat de deux ans placé sous le signe de la reconquête. C’est du reste le premier point de la conférence de presse animée par le président de la chambre des mines du Burkina, Adama SORO et ses membres en son siège ce vendredi 14 juillet 2023.
Un cadre d’échanges au cours duquel ces leaders de la chambre des mines ont avec les journalistes passées au pain fin du bilan des deux ans du mandat écroulé et les perspectives pour le bureau entrant.
Déjà pour ce qui est du bilan, les conférenciers de la chambre des mines dressent un bilan de 13 % de baisse en production minière dans ces dernières années, bien sûr lié, d’une par aux faits sécuritaires que connais ces dernières années le pays des hommes intègres.
Cette baisse a un impact sur le budget de l’État. Alors que c’est un secteur qui contribue de près de 30 % au budget étatique. Pour remonter cette pente, M. SORO et son équipe proposent un dialogue inclusif. « Rassurés, les investisseurs qu’ils peuvent revenir en aient une. Et c’est ce que nous nous faisons, en tant qu’acteurs de la chambre de mines… », a-t-il dit.
Parlant de l’arrêt de la mine de Tambao et INATA, le président SORO indique qu’en tant que président de la chambre des mines, voir une mine qui s’arrête, c’est une mauvaise nouvelle pour lui. « En tant que président de la chambre des mines, ce n’est pas une bonne nouvelle pour moi de voir des mines se fermer. Prenons le cas de Perkoa qui est fermée, ce sont des familles qui en subissent. Voir donc des décisions de reprise pour toutes ces sites miniers fermés seraient de bonnes nouvelles pour nous. Aussi, il faut assez de recrutement. Il faut un large investissement de l’État dans le capital humain. Aujourd’hui voir des Burkinabés s’investir dans les mines est une excellente nouvelle…», a à cette occasion souhaité le président de la chambre des mines du Burkina Faso.
Pour le vice-président, le secteur minier n’est pas interdit aux nationaux, mais le problème est que le risque n’est pas dans l’habitude des Burkinabés. Alors que c’est ce qu’il faut de nos jours sans quoi précise-t-il, « Il n’y pas une mine qui est posée et qu’on prend pour donner à quelqu’un…», a-t-il lancé.
✍️M.B