L’Union Nationales des Associations des Artisans Miniers du Burkina (UNAAMB) et ses affiliés AWKS, ASOB, ATO-H ont animé ce jeudi 24 février 2022 à Ouagadougou, une conférence de presse, sous le Thème : « En jeux et perspectives de l’artisanat minier et à petite échelle dans le contexte de la sauvegarde et la restauration du Burkina Faso pour une mine artisanale encadrée et responsable».
Face aux hommes de médias c’est après une minute de silence en la mémoire des victimes du drame du site de gomgobiro dans le Sud-ouest, que ces artisans miniers et semi mécanisé ont livré leur message à l’opinion.
Attiré l’attention du MPSR sur l’existence des artisans miniers et semi mécanisé au Burkina Faso a été le motif de ce cadre d’échange avec les journalistes. « Nous, artisans miniers et semi mécanisé voulions soutenir le MPSR tout en attirant son attention sur notre existence.», a déclaré El Hadj Barro Ben Sékou, conférencier principal du jour.
Selon Masmoudou Sawadogo président de l’UNAAMB il est temps que L’État réfléchir sur comment encadrer le secteur minier artisanal.
Sous forme de doléances, l’organisation du secteur suivit de l’encadrement des artisans surtout en ce qui concerne les produits tels les explosifs et le cyanure ont été adressés à l’autorité burkinabè, par le président Sawadogo.
«C’est à cause des interdictions que les artisans se cachent dans l’usage de ces produits et que ça créer des accidents. Nous demandons donc à l’État de revoir avec les acteurs du domaine sur comment nous réorganiser afin qu’on puisse travailler à éviter ces genres de drames comme celui malheureux de gomgobiro que a coûté la vie à 64 personnes, de nombreux blessés et dégâts. », a-t-il plaidé.
Selon l’UNAAMB, sur plus de 800 sites miniers artisanales, environs 50 seulement sont textuellement reconnus. Alors que plus de 80%de la jeunesse burkinabè gagnent vie dans ce domaine. Son encadrement s’avère impératif dixit les conférenciers du jour.
✍️M.B