« Quand passeront nos douleurs » : 1er roman de l’écrivain burkinabé Jean Sylvanus Oualy
Monsieur Jean Sylvanus Oualy fait désormais partie de la grande famille des écrivains burkinabé avec son premier roman, « Quand passeront nos douleurs » dédicacé, ce vendredi 23 février à Ouagadougou.
«Aujourd’hui, je me tiens devant vous en tant que voix d’une génération brisée, en tant que témoin de l’horreur, en tant que survivante d’une attaque armée impitoyable qui a frappé notre village, déchirant nos familles, nos vies et nos rêves. […] Il est temps de transformer notre douleur en une force pour le changement, de construire un avenir meilleur où personne ne sera, plus jamais, victime de la violence insensée que nous avons endurée… ». Et comme pour le synthétiser, l’auteur pointe du doigt la mal actuel de la société burkinabé en ces mots : l’œuvre « Quand passeront nos douleurs » constitue une représentation talentueuse et captivante de notre société dont la quiétude a été profondément et brutalement perturbée. La fillette Siema et ses camarades, victimes de cette violence dont elles ignorent les racines profondes, peinent à trouver les mots pour décrire leurs maux. Mais elles gardent espoir que le soleil se lèvera et les douleurs passeront.». Voici-là l’aperçu et le ressenti du désormais écrivain professionnel, Jean Sylvanus Oualy traduit par lui-même en ses propres mots dans cette œuvre romanesque de 94 pages riches en fragments de poèmes intitulée, « Quand passeront nos douleurs », écrit en 2023 aux éditions BUFAC à Koudougou et préfacé par le Dr linguistique, BENDI Benoît OUOBA.
Un coup d’essai devenu coup de succès pour l’auteur dont la dédicace parrainée, ce vendredi 23 février à Goethe institut de Ouagadougou par l’enseignant- chercheur, Dr Soré Zakaria à également été un véritable succès, vu l’engouement que cela à suscité.
La tâche de la présentation de l’ouvrage a été exécutée par le critique littéraire, Dao Koba Boubacar sous le regard avisé des hommes de lettres et invités d’honneur que sont Luc Damiba, Dr Dramane Konaté et Dr Germain Oually.
Et au préfacier Dr BENDI Benoît OUOBA de revenir sur les péripéties ayant abouti à l’éclosion de ce roman surtout de l’avoir préfacier. « Au départ de l’approche pour préfacier ce livre, j’avais dit que je n’avais pas le temps, après j’ai dit que j’étais un linguiste et que je n’avais jamais écrit moi-même un livre, puis c’était de le confier à quelqu’un d’autre dont un collègue qui lui aussi me disait qu’il avait beaucoup de thèses sous la main. Et finalement je me suis retrouvé enfin a préfacé ce livre […]j’ai tellement lu et j’aurais pu écrire, mais je ne l’ai pas fait. Et donc quand nous voyons des jeunes qui s’évertuent pour faire ce que nous étions censées faire, ça devient pour nous un devoir de les accompagner… Le livre est d’une qualité et j’encourage tous ceux qui ne l’ont pas encore lu de le lire…» , a donc apprécier le Dr OUOBA, avant de martelé que ce qui est écrit n’est pas de l’exagération, c’est beaucoup plus la réalité de certains.
Même appréciation pour le parrain, Dr Zakaria Soré appuyé de souhaits de meilleure carrière pour son auteur.
« Quand passeront nos douleurs » a déjà voyagé hors du pays à savoir, le Canada, les États-Unis, bref avec déjà 200 exemplaires réservés avant la sortie du livre et ce n’est pas tout…» , a révélé l’auditeur.
Le roman ayant déjà suscité de fortes émotions chez ceux qui l’ont déjà lu, certains avisés et amoureux du livre ont voulu savoir non seulement si le roman connaîtra de futurs tomes, mais aussi combien de fois l’auteur a-t-il repris certaines parties de l’ouvrage pendant qu’il l’écrivait parce que lui-même dépassé de ce qu’il est en train d’écrire ? Les réponses de l’écrivain Sylvanus Oualy à ces interrogations sont affirmatives et sans ambages. « J’ai assez pleuré et je n’ai même plus de larmes…» , a-t-il renchéri à la question de Bintou Diallo alias TATA Bintou une talentueuse défenseure de la cause féminine au pays des hommes intègres.
Pour devoir de mémoire, le désormais écrivain confirmé, Jean Sylvanus OUALY est né dans le Gulmu, à l’Est du Burkina Faso, où il fera ses études primaires et secondaires. Il est titulaire d’une maîtrise en lettres modernes obtenue à l’Université Joseph KI-ZERBO, d’un master en management et gestion de projets à l’Institut Supérieur de Management de Koudougou. Il a été professeur certifié de Français. Il se consacre actuellement au management de projets au compte d’une ONG.
Mahomed7 ✍🏼