La date du 23 avril a été choisie par la conférence générale de l’UNESCO pour rendre un hommage aux acteurs de la chaine du livre et du droit d’auteur. En cette date symbolique pour la littérature universelle, j’exprime à tous ces acteurs ma profonde reconnaissance pour l’œuvre de construction de nos sociétés.
Je note que le livre a cette capacité unique de nous divertir, de nous instruire, d’être à la fois l’instrument d’une sortie de soi, d’une rencontre avec les autres et d’offrir un temps où plonger plus profondément en soi-même. En somme, le livre est un puissant moyen de réalisation du rêve d’un monde sans ignorance, de paix et de bien-être.
Il est donc très important pour nous, de prendre le temps de lire, seul ou avec ses enfants mais aussi de faire grandir ces derniers en tant que lecteurs, en leur transmettant l’amour de la littérature, qui durera la vie entière.
De même, le droit d’auteur est l’un des éléments fondamentaux du plein épanouissement de nos créateurs. S’ils vivent pour leur art, il est impérieux qu’ils vivent également de leur art.
Cette journée nous impose également une démarche introspective pour apprécier nos actions en faveur de ces deux secteurs.
Je me réjouis des résultats atteints au cours de ces dernières années ; plus particulièrement de l’adoption par la Représentation nationale, en 2019, de la loi 048, portant protection de la propriété littéraire et artistique, et de la loi 049, orientation du livre et de la lecture publique au Burkina Faso.
Ces actes forts témoignent de l’engagement des autorités à placer le livre et le droit d’auteur au cœur des politiques de développement de notre pays.
Et le gouvernement entend poursuivre la dynamique, en intensifiant la lutte contre la contrefaçon des œuvres littéraires et artistiques et en renforçant la culture du droit d’auteur auprès des utilisateurs des produits artistiques.
Ce 23 avril marque également le lancement des activités de ‘’Tbilissi, Capitalemondiale du livre 2021’’. Au cours de cette année, la Capitale géorgienne sera à l’honneur pour magnifier le livre et la lecture.
Ouagadougou également mérite cet honneur. J’invite donc tous les acteurs à une synergie d’actions, afin que, les années à venir, nous puissions aussi célébrer ‘’Ouagadougou, Capitale mondiale du livre’’.
Je les invite également à la conjonction des efforts pour assurer la relance prochaine et l’institution du Grand prix du livre du Président du Faso qui sera attribué le 23 avril de chaque année.
Je les invite enfin à œuvrer à la reprise des travaux de construction de la Bibliothèque nationale du Burkina.
J’ai la ferme conviction qu’ensemble nous y arriverons ; que c’est seulement ensemble que nous saurons relever ces différents défis.
Vive le livre, pour que vive le droit d’auteur !
« Une nation qui lit est une Nation qui gagne »