Ouagadougou 27 septembre 2023 (Globinfos.net). M. Jean-Baptiste Kaboré, SG du ministère en charge des Mines, représentant le ministre des Mines et des carrières Simon-Pierre Boussim a clos les travaux de l’atelier Pré-SAMAO 2023, dans cette soirée du mercredi 27 septembre 2023. 48 heures d’atelier riches en décision et place demain jeudi 28 septembre pour la 5e SAMAO.Mais en avant, témoignages et recommandations des participants ont été les grands axes de cette cérémonie.Et c’est le Chef de la délégation de la Tanzanie qui a ouvert le bal des allocutions d’appréciations vis-à-vis des échanges qui ont prévalu au cours des 48 heures qu’a duré cet atelier. « Je prends la parole ici, pour témoigner ma joie des deux jours d’échange que nous avions eu. J’ai été invité ici pour partager mes expériences dans le domaine des mines, les affaires… Ainsi ces deux jours durant nous avions tenu des échangé fructueux et francs et je voulais féliciter les Burkinabés qui m’ont invité ici pour ce partage d’expérience aussi qu’à mes frères du Cameroun du Tchad, tous les participants mercis bien.» , a ainsi apprécié le responsable de la délégation Tanzanien.Il a été succéder par ses homologues des autres pays participants. Après eux, s’en ait suivit la succession des différents Représentant des entités Provinciales et régionales travaillant dans les minéraux, carrières et latérites d’apprécier à tour de rôle les apports du présent atelier dans l’avenir de leurs métiers.Cet apport, M.SOME Anicet entrepreneurs commerçant de Dano le synthétise à ces mots : « Notre participation à cet atelier nous a beaucoup soulagées. Ça nous permet de trouver désormais certains difficultés liées à notre travail notamment la qualité de certains matériels surtout dans notre zone où nous utilisons la latérite des pierres taillées. On a souvent des soucis sur la taille des briques et nous avons demandé à ce que ce domaine soit un peu revu…».
Pour Jean-Baptiste Kaboré, représentant le ministre, des mines et des carrières Simon-pierre Boussim, le véritable problème dans ce domaine est là non-maîtrise voir même la méconnaissance des matériaux. Il a d’abord félicité les participants de cet atelier de 48 heures. « Le ministre me charge de féliciter l’ensemble des participants et de leur rassurer que son département de par le gouvernement s’attellera à ce que l’ensemble des recommandations issues de cet atelier soient prises en compte. Je dirais premièrement que c’est la méconnaissance de ces minéraux de développement. Et je dirais qu’au cours de cet atelier, beaucoup de participants qui ne connaissaient pas ce que c’est que les minéraux de développement ont d’abord découvert ce que c’est que ces minéraux et qu’elle est l’importance de ces minéraux. Et ensemble nous avons essayé de discuter de ces problématiques de voir dans quelle mesure, on pourra trouver une stratégie pour le rayonnement de l’exploitation de ces minéraux de développement. C’est d’ailleurs la richesse de ces échanges qui ont donné les doléances et recommandations que vous avez vu livrées par les différents représentants participants…»,dixit le représentant du ministre Simon-pierre Boussim.Rendez-vous est donc pris demain jeudi 28 septembre pour la 5e SAMAO a proprement dit.
✓Les RECOMMANDATIONS GENERALES
Dans de nombreuses juridictions, le cadre législatif est orienté vers les questions liées à l’exploitation minière à grande échelle.
La législation sur l’EMAPE est souvent limitée aux questions de titre avec très peu de dispositions pour d’autres aspects – du point de vue de la durabilité.
L’EMAPE est pratiquée depuis longtemps comme source de revenus, et le processus de formalisation ne commencent à apparaître que maintenant
Eu égard à ce qui précède et ce, depuis 2009, la Vision Minière Africaine (VMA) a été adoptée par les Chefs d’Etat et de Gouvernement avec pour objectif de : « créer un secteur minier qui exploite le potentiel de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle pour faire progresser le développement socio-économique rural intégré et durable. » En ce sens, la VMA en appelle à un « secteur minier qui exploite le potentiel de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle pour stimuler l’entrepreneuriat local/national, améliorer les moyens de subsistance et faire progresser le développement social et économique rural intégré. »
Pour ce faire il faudra :
• Reconsidérer l’EMAPE comme une activité économique viable – fondée sur la connaissance du sol et du sous-sol/ connaissances géologiques
• Placer l’EMAPE au cœur de l’industrialisation nationale et de la transformation économique grâce à la promotion la valeur ajoutée
• L’EMAPE ne doit pas être considérée de prime abord comme une source d’impôts mais comme une source de création d’emplois et de richesses – jusqu’à ce que le secteur arrive à maturité.
• Concevoir une politique sectorielle spécifique en faveur de :
- La formalisation : Reconnaissance de l’EMAPE et approche de développement basé sur les connaissances, telle que la fourniture de services de vulgarisation
- L’organisation du secteur : Plan d’aménagement et zonage ; soutien diversifié aux mineurs à petite échelle : renforcement des capacités, entrepreneuriat ; organiser les mineurs en coopératives/associations
- Transformation : sécurité foncière ; valeur ajoutée ;
- Passage de l’artisanat et la petite échelle à la moyenne échelle ;
- Renforcement et développement de la chaîne de valeur
- Accès à l’information : Géo données ; Finance ; Marché.
• Durabilité : élaboration de normes favorables à l’EMAPE avec et pour les mineurs en matière de santé et sécurité communautaires, etc.
• Élaboré des Normes et Standards adaptées aux réalités nationales
✍️ Mahomed7 BENAO