L’Économiste du Faso a organisé ce mardi 28 mars 2023 un panels à Ouagadougou, sur le thème : « Résilience en période de crise : finances publiques, entreprises et ménages, quel tandem pour en sortir ?».
L’Économiste du Faso, l’hebdomadaire économiste du Burkina Faso a 10 ans d’existence. 10 ans de vie consacrée au traitement de l’information strictement liée aux faits économiques pour une compréhension plus simple de l’opinion publique que ses premiers responsables célèbrent. Une célébration qui s’est matérialisée, ce mardi 28 mars 2023 à Ouagadougou à travers l’ouverture officiellement d’un panel sur le thème :« Résilience en période de crise : finances publiques, entreprises et ménages, quel tandem pour en sortir ?».
Et selon Abdoulaye TAO Directeur de Publication pour ce journal, plusieurs activités dont un don de vivre aux orphelins, une formation de haut niveau en journalisme au profit des consœurs et confrères, le lancement d’un club de L’Économiste et le présent panel à thème d’actualité font partie du programme de la célébration des 10 ans d’actualité de son journal. « Le thème est d’actualité et nous attendons que nos éminents panelistes fassent ressortir des solutions à ces interrogations posées », a introduit le DP Tao.
À cette cérémonie, Jean Noël Bonkoungou a représenté Jean-Emmanuel Ouédraogo, ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme. Par sa voix, le ministre Jean-Emmanuel Ouédraogo dit reconnaître le parcourt exemplaire de ce journal qui a su s’imposer dans le monde des medias burkinabé. « J’exprime toute ma fierté au Fondateur et au personnel du journal…» , a entre autres féliciter le représentant du ministre Jean-Emmanuel Ouédraogo tout en souhaitant un excellent panel et bon vent pour la suite du journal.
Parmi les panelistes du jour, Guy Olivier Ouédraogo, Dr Idrissa Kaboré, Dr Issa compaoré et Amadou Nebila Yaro communicateur inaugural du panel. Pour lui tel que le problème est posé, il faut dans un premier temps prendre conscience de l’état des finances publiques actuellement au pays des Hommes intègres.« Nous sommes dans une situation difficile et nos finances publiques n’arrivent plus à respecter les différents agrégats. Donc si nous prenons déjà conscience de cette situation difficile, nous pouvons ensemble réfléchir sur des solutions douanes.», a donc indiqué M. Yaro. Et comme première solution a-t-il dit, c’est de faire en sorte que l’économie que l’économie endogène puisse vraiment fonctionner. « C’est pour cela, j’ai proposé qu’il y ait une forme d’appartement de la dette antérieure. Lorsque qu’on regarde la dette de nos entreprises aujourd’hui au Burkina, entre 53 et 55 % de cette dette vient de la dette antérieure. Je pense qu’en épurant cette dette, on donne du souffle à ces entreprises…», a-t-il proposé.
✍️A.K