Ouagadougou 31 janvier 2024 (Globinfos.net) : sois moins et 72 heures après la déclaration des pays de l’AES de quitter la CEDEAO, une équipe de globinfos.net a tendu son micro à El-Hadj Sayouba Traoré, président d’un mouvement de la société civile dans la capitale burkinabé. Son mouvement, c’est l’Alliance populaire pour l’engagement patriotique (APEP) écouter son avis
Globinfos : » bonjour M. Traoré présentez-vous à nos lecteurs s’il vous plaît ? »
Le président de l’APEP, El-Hadj Traoré Sayouba : « Je me nomme El-Hadj Traoré Sayouba, président du mouvement, Alliance populaire pour l’engagement patriotique (APEP). Un mouvement engagé dans toute activité pour le soutien aux autorités actuelles du Burkina Faso et au présent Capitaine Ibrahim Traoré.».
Globinfos : « que pensez-vous de cette décision des trois pays de l’AES ayant acté de quitter la CEDEAO ? »
El-Hadj Traoré Sayouba : « Je suis fier des autorités de nos trois pays de l’AES qui ont décidé de quitter la CEDEAO. Parce que les leaders de la CEDEAO sont dans un dynamisme de faire souffrir les présidents des autres comme les nôtres, même. Je parle bien sûr, du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Et nous aussi au sein de notre mouvement, nous sommes prêts et toujours dans l’accompagnement du président Capitaine, Ibrahim Traoré, de Goita, et Tchiani dans ses types de décisions.»
Globinfos: « c’est une tournure qui ne sera certainement pas simple surtout pour les communautés de ces trois pays, quels conseils de votre part pour les Burkinabé ? »
El-Hadj Traoré Sayouba : « Maintenant, l’alliance a pris une tournure décisive et il faut que nos populations que nous attendons sensibiliser soient prêts et mettre en tête qu’il peut y avoir souvent de la réduction de la farine, du riz, et même l’huile. Mais l’essentiel est d’admettre qu’on ne peut pas faire des omelettes sans casser les œufs. Pour cela, toute personne qui n’est pas prête pour cette souffrance qu’il reste chez lui, car, avec les présentes décisions de nos autorités, notre bonheur n’est plus loin. En-avant, nous sommes tenus à consentir et à fournir un tant soit peu des efforts pour les soutenir.»
Globinfos : » vous parlez d’une mobilisation des communautés de ces trois pays derrière leurs dirigeants, comment cela va se faire ? »
El-Hadj Traoré Sayouba : « Déjà, nous allons demander les peuples de nos trois (3) pays à la mobilisation et l’Union sacrée. Les Nigérians, eux sont déjà ferment derrière le président Tiani. C’est au Burkina que la population est divisé et certaines en doutent et cherchent même à détruire. Et pour ramener l’union au sein des populations et prendre les choses au sérieux, nous souhaitions que les autorités coutumières fassent une déclaration sur une formule universelle à suivre. Sans quoi, si nous nous amusons et ce pouvoir chute, qu’allons nous faire ? Nous serons dans une grande perte si nous nous amusons et perdre ce président, les dirigeants actuels. Nous adressons également nos vives félicitations aux fonctionnaires du pays des hommes intègres. Ils ont fait preuve de patriotisme, car nous n’avions entendu aucune plainte venant d’un fonctionnaire concernant les retenues sur leurs salaires pour l’effort de paix. Nous sommes vraiment fiers avec eux, et ces gestes qui prouvent que chacun est prêt ou a son pied dans la révolution. C’est cet esprit révolutionnaire que nous demandons à tout un chacun de cultiver. Dieu même l’a dit, que personne ne peut arranger ce monde, si ce n’est pas la jeunesse. Et quand vous voyez notre président actuel, il est très jeune mais nanti d’idées constructives. C’est pour cela, il est bien écouté. Rien que le 28 passé au SICOT, certains vieillards ont coulé des chaudes larmes lors de son discours à Koudougou. Mais pour nous, ces vieillards ont raison de couler des larmes surtout, qu’ils n’ont pas pu prévenir ces maux que nous vivons aujourd’hui durant leur carrière. »
Globinfos, votre mot de fin !
El-Hadj Traoré Sayouba : « Que nos peuples sachent que, les intimidations, les coups bas et les sevrages, nous allons y être victimes, mais rien de pire ne va nous arriver. Qu’ils se détrompent, tous ceux qui ont ces pires souhaits envers les pays de l’AES. S’il nous faut repartir manger le « gaonré », vivre de chasse et de cueillette, nous le ferons, car nos grands-parents y sont vécus ainsi. Dieu, merci, nous produisons le riz, le maïs, nous avions également nos noix de Karité, etc. On y vivait de tout cela de par le passé et ce sont ces mêmes colons qui reviendront encore nous négocier pour les acheter comme cela a été le cas à l’époque avec nos grands-parents.»
✍️ Mahomed7 pour Globinfos.net