Le vendredi 10 décembre 2021, le Dr Lassina Zerbo, par décret présidentiel a été nommé premier ministre du Burkina Faso. Cette nomination très attendu par la population burkinabè est un vent nouveau qui devrait soulager le peuple burkinabè des multiples crises que connait le pays des hommes intègres. Pour bon nombre de citoyen, le Dr Lassina ZERBO pour sa riche biographie et son parcours pourrait être l’homme de la situation. Dans l’optique de recueillir les attentes et les avis de la population sur la récente nomination, le journal Globinfos a bien voulu tendre son micro à Abdoul Fayçal Tapsoba (Chef d’entreprise et homme d’affaire), Paul Ragnagnewende ZONGO (Analyste/Membre de la Délégation Afrique Subsaharienne de l’Institut d’Etudes de Géopolitique Appliquée) et Harouna NIAONE (Agent de la fonction publique).
Abdoul Fayçal Tapsoba (Chef d’entreprise et homme d’affaire)
La nomination du premier ministre vient à point nommé pour répondre aux attentes de la population. Personnellement, je ne le connais pas assez mais depuis quelques années je le suivais sur les réseaux sociaux et les journaux. Je me suis toujours demandé pourquoi le Burkina Faso ne fait pas appel à ses cadres de l’extérieur qui occupent des postes de responsabilité comme à l’Organisation d’Interdiction d’Essai Nucléaire dans le monde et qui peuvent résoudre considérablement la crise sécuritaire.
De la part du premier ministre, nous attendons la fermeté, surtout pour ce qui concerne le monde des affaires, notamment la lourdeur administrative, parce que nous avions remarqué qu’il y a trop de laisser aller et en plus le pouvoir est démystifié. Nous ne sentons plus l’autorité dans ce pays. Le retour à la paix passe par les ministères parce qu’il faut de la fermeté pour que les gens puissent craindre certaines choses. Nous demandons au président de lui donner carte blanche pour qu’il puisse mener bien sa mission et faire valoir ses compétences.
Sur le volet sécuritaire, la solution c’est l’union de tous les burkinabè. Le premier ministre au regard de sa biographie pourrait être l’homme de la solution mais il faut nécessairement l’accompagnement de la population et une carte blanche de la part du président. Nous avons vu des ministres qui ont été combattu parce que la gestion n’arrangeait pas d’autres personnes. Ce qu’il faut dire c’est que l’autorité doit être un exemple, un modèle pour le peuple. Normalement après trois (03) mois, nous devons avoir des résultats concrets après la mise en place du gouvernement ZERBO.
Paul Ragnagnewende ZONGO, Analyste/Membre de la Délégation Afrique Subsaharienne de l’Institut d’Etudes de Géopolitique Appliquée).
ON NE POUVAIT PAS FAIRE DU NEUF AVEC DU VIEUX. LE PRESIDENT CHANGE AINSI DE PARADIGME ET DE LOGICIEL POLITIQUE AVEC LA NOMINATION DU Dr Lassina ZERBO.
Le choix du Président du Faso sur la personne du Dr Lassina ZERBO comme Premier Ministre est une réponse aux aspirations du moment. Le Burkina Faso est au bord du gouffre et l’ancien gouvernement a démontré toute son incapacité à trouver des solutions, et l’adresse du Président à la nation le 25 Novembre dernier en est la preuve. Ce qui a motivé le Président du Faso à placer sa confiance sur le nouveau Premier Ministre n’est pas un secret. C’est un citoyen du monde qui a fait ses preuves à l’international à travers les questions de diplomatie scientifique, mais aussi, un burkinabè qui s’est fortement impliqué dans les recherches de solutions pour le Burkina et le Sahel. Et en tant que citoyen burkinabè, je salue donc sa nomination.
Harouna NIAONE (Agent de la fonction publique)
Nous avons tous appris la nomination du premier ce soir en la personne de Lassina ZERBO parce que le gouvernement de Dabiré était en manque de souffle. Pour nous, cette nomination est vraiment un soulagement. Il faut dire que c’est un premier ministre et je pense que c’est ce qu’attendait la population.
Il faut noter qu’en matière de sécurité c’est un aguerri et nous pensons que le président a fait un bon choix. Nous attendons du premier ministre des solutions concrètes pour la résolution de la crise sécuritaire qui sévit au Burkina Faso. Notamment, le retour sécurisé des fonctionnaires dans leurs postes et les déplacés internes dans leurs villages sont entre autres ce que nous attendons de ce nouveau ministre. Aussi, nous espérons que ce changement va apporter un nouveau souffle pour répondre à la crise sécuritaire. Nous souhaitons bon vent au premier ministre dans l’exercice de ses fonctions.
Propos recueilli par M.B