Le président haïtien Jovenel Moïse a été assassiné tôt, mercredi 7 juillet, à son domicile. Un événement qui menace de déstabiliser un peu plus le pays le plus pauvre des Amériques, déjà confronté à une double crise politique et sécuritaire.
L’annonce de cette exécution a été faite par le Premier ministre par intérim, Claude Joseph, qui a déclaré quelques heures plus tard « l’état de siège » pour 15 jours, octroyant des pouvoirs renforcés à l’exécutif.
Voici ce qu’il faut retenir :
La Première dame, Martine Moïse, a, elle été blessée et évacuée vers la Floride pour y être soignée contrairement à la première information qui annonçait son décès suite à ses blessures.
Elle est « hors de danger » et ”sa situation est stable », a affirmé mercredi soir Claude Joseph à la télévision.
Les assassins de Jovenel Moïse étaient des mercenaires « professionnels » s’étant fait passer pour des responsables de l’Agence américaine antidrogue, selon l’ambassadeur haïtien aux États-Unis.
Quatre « mercenaires » impliqués dans l’assassinat ont été tués et deux autres ont été arrêtés, a annoncé le directeur général de la police nationale d’Haïti, Léon Charles.
La communauté internationale condamne unanimement cet assassinat. Le Conseil de Sécurité des Nations unies a appelé toutes les parties à « rester calme, à faire preuve de retenue et à éviter toute action pouvant mener à une plus grande instabilité ».
À l’initiative des États-Unis et du Mexique, le Conseil de sécurité doit tenir jeudi en milieu de journée une réunion d’urgence à huis clos sur la situation en Haïti.
Source: direct info burkina