Sous la présidence du ministre des affaires religieuses et coutumières (MAREC), s’est fait le bilan du HADJ 2022, ce jeudi 1er septembre 2022 à Ouagadougou.
Pour le Hadj de cette année 2022, sur 3686 pèlerins inscrits ajouté aux inscrits des années écoulées n’ayant pas pu effectuer le départ sur Médine fait d’un total de 3778 pèlerins burkinabè qui ont foulé le sol de l’Arabie Saoudite selon le bilan livré aux journalistes par le comité en conférence bilan, ce jeudi 1er septembre 2022 à Ouagadougou. Au bilan, 3773/3778 des pèlerins burkinabè ont ont pu regagné saint et sauve le Burkina Faso. L’on a enregistré trois (03) décès et deux (02)cas de malade dont un(01) toujours en terre Saoudienne pour des soins, a récapitulé le représentant du ministre, Mahamoudou Sawadogo SP-Pèlerinage.
Et pour cette édition, dit-il, le comité d’organisation a bénéficié d’apports multiformes des différents acteurs intervenant dans le hadj. La gratuité des vaccins, des tests PCR et des masques par le ministère chargé
de la santé; le maintien de la location de trois ambulances pour les situations d’évacuation par le comité; l’obtention du service minimum de base auprès de la Mouassassa (une société Saoudienne de prestations de services qui propose des repas, l’hébergement et autres au pèlerins pendant le hadj) et le respect des programmes de vols aller et retour par le transporteur aérien ont été entre autres les points d’aide listés par.
Selon SP-Pélerinage, Mahamoudou Sawadogo, il faut saluer l’esprit d’entente entre les acteurs. « Les relations entre les acteurs étaient empreintes lorsque la nécessité s’imposait d’affréter un douzième vol pour embarquer les pèlerins restés pour des raisons d’ordre organisationnel.
Cependant, comme l’on a coutume de dire, « L’arbre ne doit cependant pas cacher la forêt », soutient le SP.
En effet, cette édition dixit les organisateurs, a connu aussi des difficultés des insuffisances, dont les plus frappantes sont: l’annonce tardive des programmes de vol due à la signature tardive du contrat avec le transporteur aérien ; la signature tardive des contrats de location des sièges du comité à Médine et à la Mecque, l’absence d’un représentant de l’avionneur à Djeddah pour faciliter l’embarquement des pèlerins et des bagages, surtout l’eau bénite zam zam et l’absence de synergie entre les acteurs.
Ces difficultés le comité promet travailler à leur résolution, pour les éditions a venir.
✍️M.B