Le le SYNATRAD, syndicat des Douaniers et le SAMAB des magistrats tiennent une formation syndicale conjointe, ouverte en cette matinée du samedi 06 mai 2023 à Ouagadougou.
Dans le souci de fraterniser, se familiariser et de mener des actions conjointes, le SYNATRAD le syndicat des Douaniers et le SAMAB celui des magistrats ont parapher un protocole d’accord qui date du 19 décembre 2019. C’est sans doute l’amélioration de ce commun accord qui justifie la présente formation Syndicale conjointe ouverte dans cette matinée du samedi 06 mai 2023 à Ouagadougou.
Et selon Amoudou Zougmoré Secrétaire Générale Adjoint n°¹ du SYNATRAD cette formation syndicale conjointe se tient ce jour au nom des deux syndicats sous le thème : « Engagement syndical face au défi sécuritaire : quelle position pour le syndicaliste ? »
À écouter le SG Adjoint n°¹ du SYNATRAD, la plupart des animateurs des deux structures en question se connaissent à l’école, à l’université, et même dans la vie courante. « On a pensé que c’était bien que les gens se connaissent davantage, parce que dans nos activités quotidiennes, on est appelé à se frotter. La Justice, la Douane, nous avons des actions que nous menons qui se retrouvent souvent en justice et souvent la méconnaissance de certains textes peut nous amener dans des situations inconfortables, mais si on se familiarise et on communique, on connaîtra mieux les textes et on évitera beaucoup de choses. C’est dans ce sens que nous avons décidé de faire chemin ensemble et souvent se retrouver, former nos militants et discuter des sujets qui nous intéressent.» , a-t-il expliqué.
Le contexte sécuritaire interpelle tous les burkinabés et sans la sécurité rien n’est envisageable et pour ce faire, le SG Adjoint n° du SYNATRAG et ses camarades des deux structures syndicales estiment qu’eux en tant qu’agents publics, en tant qu’acteurs de la justice et des forces de sécurité intérieure il y a des situations qui ne peuvent pas les laisser indifférentes. « Ce qui arrive aux autres peut nous arriver. Nous sommes au front, nous voyons ce qui se passe et du côté de la justice aussi, ils font face à des situations qu’on leur pose justement liées à ce fléaux. Nous en tant que syndicalistes face à cette situation sécuritaire, qu’est-ce que nous devons faire ? Qu’est-ce que nous pouvons faire ? », se sont-ils interrogé tout en formulant le vœu de sortir de ce cadre avec des solutions à même de travailler pour recadrer la population notamment concernant les dérives sur les réseaux sociaux.
« Le SAMAB et le SYNATRAD ont signé une convention depuis le 19 décembre 2019 et cette convention était essentiellement axée sur le renforcement de capacité des militants de ces deux organisations syndicales. À raison d’abord de la collaboration entre les deux structures que sont la Justice et la Douane et également du faire que dans le cadre de la lutte syndicale les deux organisations devaient renforcer les capacités de leurs militants et militantes en matière de formation syndicale. » A également contextualisé le magistrat formateur Emmanuel Ouédraogo, venu pour partager ses compétences avec ces camarades.
Ces leaders syndicaux attendent se renforcer les compétences dans le soucis de mieux faire face aux défis du moment
Pour lui, aujourd’hui, c’est donc la réalisation de cette conversation et les thèmes choisis en termes de modules de formation sont axés sur les droits et devoirs des syndicalistes d’une part et la discipline syndicale d’autre part.
«Ce sont deux modules seront présentés en axant sur la résilience en lien avec l’insécurité du Moment, a-t-il ajouté. Aujourd’hui, nous avons une situation qui peut potentiellement donner lieu à des restrictions de liberté. Il faut d’ordres et déjà qu’on s’interroge à savoir face à cette situation qu’elle est la position qu’un syndicat peut avoir ? Qu’est-ce que les militants peuvent avoir comme réflexion pour y faire face ? Et au tour de toutes ces questions nous allons voir sous l’angle les textes qui régissent la vie syndicale et nous allons mener les échanges afin qu’aux sorties les militants soient outillés et ne soient pas surpris éventuellement par apport par l’évolution de la situation de notre pays », a-t-il détaillé.
Il faut noter qu’avant le début des travaux, parole a été donné au Président du conseil supérieur de la magistrature Mazobé Jean Kondé qui a souhaité la bienvenue aux camarades qui se sont déplacé pour la dite rencontre aussi qu’aux différents partenaires dit-il qui leur accompagnent. « Si on retrouve des magistrats sur le front du syndicalisme, je pense que cela est une très bonne chose et il faut les accompagner en ce sens. C’est une formation conjointe issue d’un protocole d’accord qui est également une bonne chose et nécessite un accompagnement. Je souhaite bonne formation à tous et bonne journée…», a lancé le président du conseil supérieur de la magistrature burkinabé.
✍️BENAO Mahomed7