Le 5juillet dernier, l’Ancien premier ministre éthiopien et président du conseil d’administration de l’Alliance pour une Révolution Verte en Afrique (AGRA), S.E.M.Hailemariam Dessalegn foulait le sol de la capital Burkinabé, pour une tournée de quatre jours.
En fin de séjour, le point sa visite au pays des Hommes intégrés a été livré aux Hommes des médias, ce mercredi, 07 juillet 2021, à Ouagadougou, au cours d’un point de presse animé, par S.E.M.Hailemariam Dessalegn, him-sef.
Et selon lui, son séjour au Burkina Faso a été non seulement riche en tournées mais également mis a profit pour des têtes a têtes avec des acteurs pas des moindres dans l’évolution de l’agriculture burkinabé en occurrence, le chef de L’État S.E Roch Marc Christian kaboré avec qui l’hôte dit avoir muri des échanges sur les priorités gouvernementales en matière de développement agricole et de sécurité alimentaire, notamment dans le contexte de la pandémie à COVID-19 aussi que l’engagement de l’AGRA à soutenir d’avantage les initiatives du système alimentaire burkinabé.
Mais d’ordre a été déjà de revenir sur l’historique et les nouvelles visions de l’institution en semi-visioconférence avec d’autre équipe depuis le Kenya aussi qu’aux journalistes burkinabé sur place.
«Je me réjouis de votre présence à cette conférence qui témoigne de votre intérêt pour l’Alliance pour une Révolution Verte en Afrique (AGRA et aux actions qu’elle mène pour la transformation structurelle de l’agriculture africaine.
Née de la brillante idée du Secrétaire Général des Nations Unies M.Kofi ANNAN de mobiliser les partenaires pour opérer une révolution verte en Afrique, l’AGRA est depuis lors engagée dans la transformation inclusive de l’agriculture en Afrique par l’augmentation de revenus et l’amélioration de la sécurité alimentaire de 30 millions de ménages de petits exploitants tout en soutenant les pays sur la voix de transformation durable de leur système agricole. Basé à Nairobi au Kenya, AGRA dispose de représentations nationales dans 11 pays d’Afrique tels, Le Burkina Faso, Ghana, Kenya, Nigeria, Malawi, Mali, Mozambique, Rowanda, Tanzanie et Ouganda où elle met actuellement le Partnership fort Inclusive Agricultural Transformation in Africa(PIATA)», a éclairé le PCA.
Pour lui, les objectifs de PIATA sont de catalyser entre autres la transformation agricole dans les principales zones agro-écologiques d’Afrique subsaharienne, de libérer la valeur des investissements des secteurs privés et public pour soutenir une transformation agricole en Afrique subsaharienne.
En se sens précise-t-il, PIATA a été mise en Œuvre à travers la stratégie 2017-2021 d’AGRA organisée autour de trois domaines thématiques que sont l’apuis institutionnel, le développement des systèmes et les partenariats dont le Burkina Faso en ait été bénéficiaire sur plusieurs plans notamment les régions des Hauts-Bassin, Cascades, Boucle du Mouhoun et le Centre-Est qui ont bénéficier de la sécurisation de 2270 tonnes d’engrais au profit de 21 164 agriculteurs en 2020.
Aux dires donc des leaders de l’AGRA d’énormes actions ont été plombées par la situation sécuritaire liée à celle sanitaire que vie actuellement le Burkina Faso. C’est pourquoi de nouvelles perspectives s’avèrent nécessaire pour relever tous ces défis.
«Nous devons travailler à accroître la résilience des acteurs de la chaîne de valeur agricole et continuer à accompagner le gouvernement afin qu’il puisse répondre aux préoccupations essentielles des populations », a réitéré le conférencier du jour tout en préconisant des futures actions majeurs a court termes qui porteront entre autres, sur l’appui du gouvernement à la conception, la mise en œuvre, le suivi et la capitalisation des projets et programmes phares; la mise à l’échelle de l’agriculture intelligente grâce à l’approche d’animateur endogène (CBA) comme moyen de fournir des technologies d’adaptation visant à renforcer la résilience dans les programmes existants et les nouveaux programmes et surtout le développement de l’agriculture contractuelle pour augmenter les revenus des agriculteurs.
Son élévation à titre exceptionnel à la dignité Grand Officier de l’Ordre de L’Étalon, a été l’acte final de cette rencontre.
Par M.B.