Le Centre national de la recherche scientifique des sciences et technologiques (CNRST) à organisé un atelier de restitution de la prise en charge des cancers pédiatriques au Burkina Faso, ce mardi 21 novembre à Ouagadougou.
En plus des difficultés liées à sa prise en charge que révèle l’étude des chercheurs, il ressort également que le cancer pédiatrique est une problématique qui touche les enfants de bas âge avec une gravité social, économique, sanitaire, etc. Une épine dorsale pour les institutions de santé publique, dont le CNRST qui a réuni l’ensemble de spécialistes aux profils diversifiés afin de trouver des voies et moyens pour sauver les enfants et leurs familles de la détresse permanente créées par ces cancers. C’est donc un atelier de restitution ouvert ce mardi matin au sein de l’institut des sciences des sociétés (INSS) à Ouagadougou. Et le Délégué général du CNRST, Emmanuel Nanema d’insister sur la nécessité de mutualisation des efforts pour contribuer à l’amélioration des conditions de vie et de santé des enfants et par conséquent, de leurs familles.
« C’est un honneur et un plaisir pour moi de recevoir dans cette salle de Conférences de l’Institut des Sciences des Sociétés (INSS) du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST), cet atelier de restitution de la prise en charge des cancers pédiatriques au Burkina Faso, une des maladies non-transmissibles qui est de plus en plus répandue. La réflexion sur cette maladie est importante au regard de sa gravité sur plusieurs plans : social, économique, sanitaire, etc. C’est ainsi que nous avons réuni cet ensemble de spécialistes aux profils diversifiés afin de trouver les voies et moyens pour sauver nos enfants et leurs familles de la détresse à laquelle ils sont confrontés », a déclaré le DG CNRST, dans son discours d’ouverture des dits travaux.
Aux précisions, le DG Nanema a laissé entendre que le projet des itinéraires thérapeutiques et la prise en charge des cancers pédiatriques au Burkina Faso a pour but de réunir, dans un échange et une réflexion commune des acteurs qui œuvrent sur la question de la promotion de l’enfance. « Il est nécessaire, au regard des difficultés actuelles, de mutualiser nos efforts pour contribuer à l’amélioration des conditions de vie et de santé des enfants et par conséquent, de leurs familles. Le CNRST, à travers I’INSS, veut être un catalyseur de cette réflexion commune. Mesdames et messieurs les participants, je ne saurais terminer mon intervention sans féliciter et remercier le Centre d’Accueil YEELBA/ONG SOLTERRE, qui a été le centre névralgique où se sont tenus les entretiens, les observations, et les réunions d’équipe du projet. Sur ce, tout en vous invitant à des discussions ouvertes et constructives, je déclare ouvert << l’atelier de restitution de la prise en charge des cancers pédiatriques au Burkina Faso », a-t-il lancé.
Initiatrice dudit projet et en sa qualité de Sociologue urbaine de l’institut des sciences des sociétés (INSS), Marie-thérèse Arcens SOME, donne plus de détails. « Ce projet nous tient à cœur, car nous nous sommes rendu compte avec l’association qu’il y a beaucoup de décès d’enfants atteinte du cancer et la plupart de ces enfants viennent des zones rurales quelques fois derrière les zones des groupes terroristes et pour venir vers les centres spécialisés est très très difficile. C’est la raison pour laquelle lui et moi avions joint les hôpitaux, les deux médecins oncologie avec lesquels nous avions travaillé pour faire un petit état des lieux » a expliqué Marie-thérèse Arcens SOME. Ainsi a-t-elle dit, c’est un petit échantillon de l’enquête débutée dans le mois de mai avec une soixantaine d’entretien sur trois mois en lien avec les maladies non-transmissibles à savoir le cancer, le diabète, l’hypertension, l’obésité qui prennent actuellement le déçu su les maladies infectieuses… « Notre rôle est d’attirer l’intention et rendre visible certains faits sociaux qui nous permettent de nous développer, d’où la présence de vous les médias. Nos actions ne se limeront pas qu’à cet atelier. Des notes de communications, sensibilisation et de livrés sont déjà mise en place pour la distribution des résultats de cet atelier aux dirigeants, aux ONG, en grosso-modo à qui de droit », a rassuré Marie-thérèse Arcens SOME.
Sur le choix de l’INSS pour abriter le présent atelier de restitution de l’étude, le Directeur de L’INSS s’est fait le porte-voix pour féliciter les acteurs pour cette confiance qui leur est accordée.
Pour devoir de mémoire, le CNRST est un centre de recherche fondamentale et appliquée en sciences humaines, naturelles et physiques été créé en 1976 sous l’appellation Centre voltaïque de la recherche scientifique. En 1978, il a été reconnu établissement public de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique. Sa mission principale est d’élaborer et de mettre en œuvre la politique nationale du Burkina Faso en matière de recherche scientifique et d’innovation. Il comprend quatre instituts de recherche qui sont l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA), l’Institut de Recherches en sciences appliquées et technologies (IRSAT), l’institut de recherche en sciences de la santé (IRSS) et l’institut de recherche en sciences des sociétés (INSS). L’INSS lui, est spécialisée dans la recherche en sciences sociales et humaines. Sa mission essentielle consiste à mettre la connaissance scientifique des réalités sociales et humaines au centre des exigences du développement national.
✍️BENAO. M