DSSR y compris L’ISG selon la loi au Burkina Faso : ABBEF et ses partenaires unanime sur les avancées dû au projet LAD et envisagent des mécanismes de pérennisation des acquis engrengés
Le bilan et la fin du projet LAD a fait l’objet d’un atelier de réflexion organisé par L’ABBEF, ce mercredi 28 décembre 2023 à Ouagadougou.
Mise en œuvre par ABBEF et ses partenaires sur l’ISG selon la loi de 2008 à 2023 dans cinq (5) régions du Burkina Faso, le projet LAD a contribué au changement de comportement des populations vis-à-vis des questions DSRR notamment L’ISG selon la loi, des sujets jadis très sensible au pays des hommes intègres.
L’ABBEF Ayant œuvré à réduire la mortalité maternelle et néonatale liée aux avortements non sécurisés 15 ans durant au Burkina Faso avec l’appui de son partenaire International Planned Parenthood Federation (IPPF), les résultats du projet sont jugés très appréciables selon les premiers responsables de cette organisation qui pensent aux mécanismes d’après LAD.
Déjà ces statistiques de façon sommaire avec, ABBEF de 2008 à 2023 au Burkina Faso
✓433 332 Grossesses non désirées évitées
✓1097 décès maternels évités
✓176 570 avortements à risques évités
✓ 25 861 nombres de clientes d’avortement
✓ 276 270 nombre de clientes contraceptives
Ces statistiques ont été livrées ce mercredi 27 décembre 2023 au cours de cet atelier Bilan de clôture du projet LAD en fin d’exécution selon ABBEF.
L’atelier a regroupé une soixantaine (60) d’acteurs de structures defenseurs des DSSR, à Ouagadougou autour de divers thèmes de communications y réfèrent.
D’emblée, c’est le coordonnateur du projet LAD, et responsable plaidoyer et mobilisation des ressources, Benjamin BADO qui a livré une présentation sur les principales réalisations de l’ABBEF en matière d’offre de soins d’avortement dans le cadre de la loi et de plaidoyer. De là, les chiffres ci-dessus ont été présentés.
Le communicateur en poursuivant sa présentation il est dit que dans la mise en œuvre du projet LAD ABBEF a formé, 20 policiers et gendarmes ont vu leurs valeurs clarifiées. « Des magistrats, des prestataires de santé sur les soins après avortement et 20 journalistes de par le biais de notre partenaire AJC-PD ont également vu leurs valeurs clarifiées à travers des ateliers assortis de productions qui nous ont vraiment été bénéfiques dans la sensibilisation des populations et que nous avions plusieurs fois partagé », a-t-il souligné.
Environ 7 680 causeries éducatives ont été réalisés dans les quartiers périphériques par les leaders communautaires de l’ABBEF et 480 séances de sensibilisation sur des sites de personnes déplacées internes (PDI). Sur ce volet le coordonnateur a révélé qu’il y a même eu des périodes où ces leaders communautaires ont conduit des filles en détresse vers les services de l’ABBEF. Aussi, en termes de services d’ISG selon la loi dans ce projet, M. BADO a entre autres fait cas de ses cliniques mobiles, de la téléconsultation, l’élaboration d’un guide sur l’ISG selon la loi au Burkina Faso et surtout de la participation de l’ABBEF à des plaidoyers et processus de plaidoyer ayant abouti à la révision du code de 1996.
Pour les responsables de l’ABBEF, le projet LAD qui est en fin d’exécution a généré d’énormes acquis qu’il faille préserver. Mais pour y parvenir ces interrogations telles, comment susciter l’engagement des PTF surtout la réelle implication des communautés religieuses autour des questions SSR ? comment envisager un financement endogène du projet LAD qui s’achève et l’intégration des soins après avortement ? sont les défis sur la table de ses acteurs et défenseurs de DSSR au pays des hommes intègres
« Certes, le projet LAD prend fin, mais il n’y a pas de quoi se lamenter, car déjà les acquis Engrengés ont beaucoup fait bougé les lignes. Tous les acteurs sont unanimes dessus, cependant, il ne faudra pas baisser la garde… » , a préconisé le D. E ABBEF Mohamed Koanda.
Après ses conseils, c’est le Dr Mathieu BOUGMA qui a félicité l’ensemble des acteurs et clore les travaux au nom de la DSF.
Mahomed7 ✍️