Ce lundi octobre 2023, à Ouagadougou, SOSJD a organisé un événement mobilisateur autour du bilan et perspectives du « projet jeunes en vigie-De l’audit social aux droits à la santé pour toutes et tous : les adolescentes et jeunes femmes en action.», en fin d’exécution.
Faisant des droits en santé sexuelle et reproductifs au Burkina Faso, SOSJD a mené plusieurs en ce sens, diverses activités allant à la formation sensibilisation et accompagnements de jeunes, prestataires de santé, acteurs locaux et structures œuvrant dans ce domaine. Parmi ces activités figure le « projet jeunes en vigie-de l’audit social aux droits à la santé pour toutes et tous : les adolescentes et jeunes femmes en action.». En effet selon les responsables de SOS-JD et leurs partenaires, le projet jeunes en vigie.. Depuis 2020 œuvrent sous financement de l’AFD à hauteur de 1. 701 000 €, dans la sensibilisation, formation et communication autour des DSSR en l’occurrence la mise en disponibilité des méthodes contraceptives en faveur des jeunes, leur administration sans tabous et préjugés à travers des jeunes amazones qui se sont donnés corps et âme dans les districts où s’est exécuté 36 mois durant, la phase une du « projet jeunes en vigie.» , à savoir les districts de Koudougou et Réo dans la région du centre-Ouest; et ceux de Tenkodogo et Koupela dans centre-est.
L’Objectif de l’activité est de présenter le bilan aux parties prenantes et plaider auprès des autorités pour la prise de mesures d’un certain nombre d’éléments défavorables à l’accès des ados et jeunes en matière de SSR.
Occasion pour Mme Traoré/Kaboré Sergine, chargée de budget à Burkasso et son équipe de présentation du bilan de fin du projet, mettre à nu les acquis et les difficultés et faire un plaidoyer pour une éventuelle phase 2 de ce projet, dont la phase une en fin d’exécution.
En effet dans la présentation du « projet jeunes en vigie-de l’audit social aux droits à la santé pour toutes et tous: les adolescentes et jeunes femmes en action.» , il ressort que la prévalence de taux de DSSR et assimilés est typique au Burkina qu’au Sénégal où le même projet a eu à intervenir. Les jeunes découvrent la sexualité à peine les 19 ans dans ces deux pays. Aussi, elles/ils (les jeunes et ou les femmes en besoin de la PF) rencontre les mêmes difficultés disent-elles qu’elles sont d’ordre pesanteurs socioculturelles, allant des dénigrements de la part de certains prestataires des services de santé, etc. Des comportements qui ont heureusement conns un grand changement grâce aux activités de sensibilisation et communication dudit projet. Les jeunes en vigie à titre illustratif ont révélé qu’au départ certains agents de santé des districts qui ont bénéficié du projet, ne les accueillaient pas bien. À cela s’ajoute du faite que tout parole liée au sexe était un sujet tabous entre enfants et parents et dans nos sociétés. Cependant, après 36 mois d’effort dudit projet sur la DSSR, SOSJD et ses partenaires par la voix de la communicatrice Aline Laurence Koussoubé se réjouissent parce que disent-ils, les mentalités semblent ne plus être rigides comme l’ont été au départ. L’événement mobilisateur de ce jour est donc certes un cadre pour faire l’état des lieux sur la DSSR au pays des hommes intègres, mais tient également pour lieu de plaidoyer envers les autorités pour la pérennisation des acquis du projet jeunes en vigie voir son éventuel renouvellement.
C’est d’ailleurs ce qui a donné ce plaidoyer que voici : « Nous jeunes en vigie[… ], nous ce plaidoyer à l’endroit de nos autorité pour une éducation sexuelle pour tous. L’Accès aux Centres sanitaires pose jusque-là un problème et les jeunes de SOSJD plaie pour l’accessibilité de ces centres et une mise en place de santé sexuelle et reproductive accessible pour tout jeune. L’équipement des centres de méthodes contraceptives tels les préservatifs, les pilules oraux…». L’Obtenir des méthodes contraceptives sans craintes sur leur vie en toute confidentialité est donc demandé par ces jeunes aux autorités burkinabé. La stigmatisation des jeunes autour de leurs droits sexuel et reproductive doit être combattue, aussi que la promotion de la communication sans tabous autour de ce sujet entre les parents et enfants. » Ensemble, nous pouvons continuer à l’amélioration de la vie des jeunes et a un avenir plus sain pour tous « , ont-ils plaidé avec à la clé le souhait de voir les autorités et les différentes parties prenantes œuvré pour une phase du « projet jeunes en vigie-De… l’audit social aux droits à la santé pour toutes et tous : les adolescentes et jeunes femmes en action.». doléances enregistré par le représentant de la DSF et les représentants des districts qui étaient de la partie et ont promis des actions favorables.
✍️by Mahomed7.