Les membres du Cercle d’études de recherches et de formation islamique (CERFI) ont organisé leurs traditionnelle Conférences régionales, celles de 2023 ce 29 octobre 2023 à Ouagadougou.
Placée sous le thème : « La gestion des crises sociopolitiques à la lumière des références islamiques », ce cadre a connue une longue période de communication apparente à une prêche livrée par l’Imam Alidou Ilboudo, imam du CERFI.
En effet dans l’introduction de cette communication, l’imam Alidou Ilboudo a d’abord définis la crise comme la rupture violente de l’ordre d’un système, pouvant menacer sa survie. À lui de rappelé que la crise sécuritaire actuelle au Burkina Faso menace son existence en tant qu’État. C’est dans ce même contexte que des textes et des emblèmes de l’islam sont quotidiennement utilisés dans la mauvais des manières. «Alors que, l’islam est une religion qui prône la paix. L’islam n’a pas nié l’existence du conflit. Le conflit est inhérent à l’homme. Dès qu’il y a deux personnes en présence, forcément, il y a désaccord sur certains points. (…) C’est naturel, c’est normal qu’il y ait le conflit, mais c’est quand il est exacerbé, que ça empêche de vivre, que ça devient difficile. Parfois quand il n’y a pas de conflit, il n’y a pas de rupture, il n’y a pas de développement. Quand on a tous la même idée, il n’y a pas de problème », a donc indiqué le conférencier du jour.
Plus loin, le communicateur liste les fondamentaux islamistes dans la résolution des crises, en se basant sur le Coran et sur la vie du Prophète Mohammed S.W. Sur ce point, Imam Ilboudo a évoqué comme premier élément, le caractère sacré de la vie, secondo, la fraternité humaine, pour tous des descendants d’Adam et d’Ève. « La violence doit être une exception. La guerre est une exception. Il faut que nous puissions comprendre cela. Mais quand on pense que pour avoir la paix, il faut préparer la guerre, on en arrive à l’équilibre de la terreur à un certain moment », a-t-il clamé.
Aussi en référence à cette communication, c’est l’injustice exacerbée qui rend malade la paix et tout les actions y référant. « Dans un pays, s’il y a de l’injustice, il y a de l’iniquité, si la gouvernance n’est pas bonne, si les citoyens ne sont pas traités de façon équitable et juste, si les gens n’ont pas les mêmes droits et les mêmes devoirs, il y aura toujours des problèmes », a estimé le présidium.
D’autres conférences sur le même thème ont eu lieu simultanément dans 11 autres régions du pays dixit El Hadj Rasmané Simporé, Coordonnateur régional du CERFI.
« Par ces rencontres, le CERFI a décidé de remplir un serment. Celui d’une association à caractère confessionnel qui s’intéresse à la fois aux questions religieuses, citoyennes, sociales et économiques dans notre pays », a-t-il contextualisé.
✍️Mahomed7