La Fédération du Cartel, a lancé sa saison théâtrale 2023 avec la pièce « Kaklara ou jamais à genoux», ce jeudi 04 mai dans son espace de diffusion, au ‘‘Théâtre du Cartel’’.
Le top départ des représentations a ainsi été lancé avec « Kaklara ou jamais à genoux », une pièce mise en scène par Alain HEMA, pour qui il faut éduquer par le théâtre. « Kaklara ou jamais à genoux » fait le lien du fanatisme religieux d’avec le terrorisme et l’abandon et/ou la désobéissance des valeurs ancestrales africaines mettant à nue les dérives et ses corollaires de conséquences.
Et selon les promoteurs, la présente saison se déroulera jusqu’en juin prochain avec 04 spectacles pour 22 représentations qui seront mises en vue. « Nous aurons quatre spectacles et pour changer un peu cette année nous avons intégré un spectacle de danse. À l’occasion de ce lancement, nous allons donc profiter pour faire un clin d’œil aux jeunes du quartier. » , a annoncé la direction du cartel suivit de la remise effective de ballons au représentant des jeunes.
Les quatre spectacles de la saison théâtrale du Cartel sont: « Kaklara ou jamais à genoux » , « Le sang de la malédiction » , « Ustensilo » et « Moon ». Les amoureux du théâtre présents à ce lancement officiel de la saison théâtrale du Cartel. Ouagavillois et amoureux du théâtre : Voulez-vous plonger dans un monde de contrastes ? Dans lequel s’entremêlent religion et terrorisme, où la foi défie la raison, où la haine semble ne laisser aucune chance au pardon ? Un environnement dans lequel le juge, le prévenu ou encore le juste ou le coupable ont bien plus en commun qu’ils ne le pensent… ?
La Fédération du cartel vous invite à ne pas rater « Kaklara » ainsi que les autres représentations à venir.
Alain HEMA, Directeur de la Compagnie Théâtre Eclair :« Ce que j’ai fait du traitement du texte d’Adama Traoré du Mali, est que j’ai montré que les valeurs endogènes de l’Afrique peuvent cohabiter avec toutes les religions et cela ne doit causer aucun problème… »
Alain HEMA, directeur de la Compagnie du Théâtre Eclair, explique en ces mots la mise en scène de la pièce. « L’option de mettre un texte sur la scène relève d’élément fortement personnel. Ce que j’ai fait du traitement du texte d’Adama Traoré du Mali, est que j’ai montré que les valeurs endogènes de l’Afrique peuvent cohabiter avec toutes les religions et cela ne doit causer aucun problème. Puisque qu’il le dit très bien, pour aller vers Dieu, c’est comme une montagne et tous les chemins mènent au sommet… », a-t-il synthétisé.
SOUD zenabou artiste comédienne qui a joué un rôle d’amitié dans cette pièce. « Dans cette pièce, notre message est de faire comprendre aux fanatismes religieux qu’être musulman ne veut pas dire d’être violent et que la violence ce n’est pas de la religion, mais plus tôt de l’intégrisme, qui ne fait que ravager sauvagement notre société. Ceux qui font cela ne le font pas à gré, ils le font à contre gré et nous devons les aider afin qu’ils puissent retrouver la raison. », a ainsi traduit l’artiste comédienne.
Brahima Diarra, l’acteur principal qui a incarné le personnage Dagaba dans la pièce « Kaklara ». Artiste comédien metteur en scène et formateur, l’artiste a su incarné ce rôle attribué aux extrémistes religieux qui sévissent de nos jours dans certaines localités du pays des Hommes intègres. « Kaklara ou jamais à genoux » est le produit de six (06) mois de création et un mois de répétition, finalisé et joué pour la première fois le 8 novembre 2022 à Grâce Théâtre. Et maintenant grâce à la saison théâtrale du cartel nous reprenons ça pour six (06) dates, six (06) représentations, dont quatre aujourd’hui, 5, pour le 6, le 11, le 12 et le 13 mai… », a ainsi détaillé Brahima Diarra.