« Le Burkina Faso depuis le dimanche 23 janvier 2022, a été secoué par une mutinerie dans plusieurs casernes du pays a entrainé la prise du pouvoir par le Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR). Le véritable mobile de l’avènement du MPSR, a été imposé par le cours des évènements dans notre pays, fragilisé par les attaques perpétuelles des groupes armées radicaux. », ce ci est la lecture du Mouvement Des Jeunes Panafricains Pour l’intégrité et la Citoyenneté(MJPIC) sur la situation nationale partagé, ce samedi 12 février en conférence de presse avec les hommes de médias à Ouagadougou.
Une conférence de presse au cour de laquelle le coordinateur général du MJPIC, Adama KIEMTORE et ses membres bien qu’ils soient démocrates disent salué le coup de force du MPSR.
Pour lui, ce coup de force des nouvelles autorités burkinabè vient mettre fin à un régime devenu liberticide, qui est resté sourd aux lamentation des Burkinabè.
«Il y a coup d’état parce que la classe politique est plus enclin à jouir
des privilèges du pouvoir que de l’exercer dans l’intérêt commun de tous
Il y a coup d’état parce que la mal gouvernance, la gabegie, le
clientélisme, la corruption, népotisme étaient devenus des
maux banales sous le régime MPP.
Il y a coup d’état parce que les élections dans nos pays sont entachées de fraudes et d’achat de conscience.», s’est insurgé Adama TIEMTORE.
C’est pourquoi dit-il, le MJPIC pour éviter tout dédoublement préfère jouer la carte de prudence.
«Nous suivons pour l’instant de près les récentes événements au pays des hommes intègres. Pour l’heure, nous invitons le Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la
Restauration (MSR) a choisir comme priorité la sécurité suivie de l’installation des personnes déplacées internes dans leurs terroirs d’origines. Nous invitons également le MPSR à se débarrasser des oripeaux dune gestion politique aux antipodes des nouvelles aspirations de notre peuple comme
annoncé clairement dans l’adresse de son président à la nation. Nous lui invitons également à ne pas tomber dans les erreurs de la transition post-insurrectionnelle et à travailler avec des patriotes en termes de bénévolat. Cependant, nous mettons en garde le MPSR que le peuple sera intraitable si toute fois il trahi sa confiance.», ont-il lancé à l’endroit des nouvelles autorités burkinabè.
Le président Thomas SANKARA disait en substance qu’il vaut mieux faire un pas avec le peuple que de faire cent pas sans le peuple, à paraphraser le coordinateur du MJPIC, avent d’indiquer que la situation au Mali interpelle tous sur la nécessité que les Africains prennent leur destin en main en portant a la tête de ses Etats des
panafricanistes. «Si tel était le cas, la CEDEAO serait une vraie organisation qui lute pour l’intérêt des peuples et non un syndicat de chefs d’État. C’est pourquoi nous condamnons avec la dernière énergie ces sanctions cyniques et injustes prises par la CEDEAO et l’UEMOA à l’encontre du Mali», a martelé le coordinateur du MJPIC.