Le monde politique burkinabè enregistre a nouveau un nouveau né, créée le 13 juillet 2021 et baptisé Alliance africaine pour le développement (ALIAD), ce parti a été présentée aux journalistes, lors d’un point de presse animé, ce vendredi 20 août 2021 à Ouagadougou, par ces premier leaders.
Un parti politique avec une vision fondé sur l’idéologie panafricaniste a selon les déclarations de son président Mohamed Sodré et ses camarades qui comptent annulé les accords de coopération militaires existant entre la France et le Burkina Faso une fois au pouvoir.
L’annulation des accords militaires entre le Burkina Faso et la France. Nous faisons usage de l’article 98 de la constitution pour demander l’annulation de ces accords à travers une loi par L’assemblée nationale », a-t-il prévenue. Pour ce faire, le parti qui fonctionne de part ces propres cotisation, entend lancer très prochainement une pétition pour récolter les quelques 15 000 signatures qui donne droit à l’introduction d’un tel projet au niveau de l’Assemblée nationale, a informé, Mohamed Sodré.
Cette démarche, le président de l’ALIAD, l’explique par l’inaction de l’armée française à soutenir le Pays des Hommes intègres contre les forces du mal et les charges qu’occasionnent cette présence militaires.
S’agissant de son positionnement sur l’échiquier politique nationale, l’ALIAD adopte la politique du ni, ni. Ni de la majorité, ni de l’opposition. « L’ALIAD est un parti du peuple » a clamé son secrétaire exécutif national, Nouatin Vidjnnangi Armand.
Pour lui, il faut aller au-delà de la question d’appartenance car chaque citoyen doit apporter sa contribution au développement du pays.
L’Alliance africaine pour le développement qui se veut « le serviteur du peuple fait le serment de mener une lutte en faveur de la jeunesse et des masses populaires ignorées sur le plan des besoins pratiques et des intérêts stratégiques. Et cela à travers, entre autres, la sensibilisation des masses et l’interpellation des autorités pour la prises en compte des conditions de vie, la conquête du pouvoir politique pour proposer un changement profond qui réponds aux aspirations du peuple. En outre, l’ALIAD se propose de contribuer à la création des Etats unis d’Afrique avec une monnaie unique et forte, de mettre au centre de ses préoccupations, les questions liées à l’intégrité territoriale et de la solidarité des peuples et de défendre le droit des opprimés partout en Afrique et dans le monde et faire respecter les lois africaines.
En ce qui concerne la vie chère, Mohamed Sodré et ses camarades estiment que la solution pour que le peuple soit dans les conditions minimales de survie n’est pas extraordinaire. « Il incombe au ministre du Commerce de voir avec le département des Finances pour qu’ils réduisent les taxes et intensifier le contrôle des prix chez les grossistes et demi-grossistes », ont-ils proposé.
L’ALIAD, faut-il le rappeler est présente dans quatre régions du pays, à savoir le Centre, Les Hauts-Bassins, le Nord et le Sahel et son bureau politique nationale majoritairement jeune embrasse toutes les couches sociales est fort de 17 membres dont trois femmes et 14 hommes.
M.B