OXFAM-Burkina a organisé une cérémonie consacrée au lancement de son rapport sur: « la crise des inégalités en Afrique de l’Ouest : lutter contre l’austérité et la pandémie », le mercredi 3 novembre 2021 à Ouagadougou, précisément au centre national de presse Norbert Zongo.
L’organisation non-gouvernementale (ONG) Oxfam en collaboration avec le Centre d’étude, de recherche et de formation en finances appliquées, a rendu public son nouveau rapport sur l’indice d’engagement pour la réduction des inégalités.
Conjointement concocté avec l’appui de ses différents partenaires, la cérémonie de présentation de ce rapport a été un cadre propice pour hommes de medias et participant de imprégner du niveau des inégalités en question au sein des populations burkinabè.
Le directeur pays de Oxfam, Omer Kaboré a saisi cette occasion pour expliqué l’intérêt de ce rapport au public. À l’écouter, ses inégalités sont un facteur aggravant de la pauvreté et les injustices, c’est d’ailleurs Oxfam s’est engagé pour lutter contre la pauvreté et l’injustice.
La production annuelle de ces types de rapport sur les inégalités a-t-il dit est de coutume pour son institution et fait parti de ses priorités annuelle.
Pour Omer Kaboré, ce rapport met en nu les évidences de sources crédibles de part lesquelles, les différents acteurs peuvent se référer a sortie des recommandations qui permettront aux décideurs de prendre les décisions appropriées dans la réduction des inégalités.
« On retiendra pour ce rapport, que le Burkina Faso est classé 121e au niveau mondial. Un classement relativement faible. Mais au niveau de l’espace UEMOA qui regroupe huit pays, le Burkina est 5e. Le pays des hommes intègres est classé 9e au niveau de la CEDEAO. Un score salutaire avec plus d’efforts à consentir. Cependant, dans certains domaines comme l’éducation, le Burkina a une première place dans l’espace CEDEAO, plus la Mauritanie. La part du budget allouée à l’éducation est la plus élevée en l’espace CEDEAO. Au niveau mondial, le pays est 9e avec un taux budgétaire de 22,9%, supérieur à l’objectif mondial qui est de 20%. Malgré cet effort fait par le Burkina Faso, l’étude révèle qu’au moins, 1% des enfants les plus pauvres terminaient les études secondaires en 2010 », a signifié M. Kaboré
L’Autre aspect et pas des moindre , à en croire, Omer Kaboré est que la Covid-19 pour laquelle les États ont consenti des efforts, a eu un impact sur les personnes les plus vulnérables.
Avant la Covid-19,le fardeau de la dette du Burkina Faso était jugé modéré par le FMI et la Banque mondiale même si le ratio dette /PIB atteignait 43% soit 24% de la dette extérieure et 19% de dette intérieure, ont expliqué les communicateurs.
Par M.B