Au cours d’une conférence de presse qu’ils ont organisée, ce mercredi 27 septembre, les leaders de la coordination des OSC du Burkina Faso ont dénoncé la constitution burkinabé et prévoient battre le pavé le vendredi 29 septembre prochain pour demander sa révision.
« Camarades, nous estimons que la constitution actuelle de notre pays n’est que la copie-coller de celle de notre colonisateur impérialiste rédigé en fonction de sa culture et ses mœurs. Forts de ce constat, nous demandons ici et maintenant la rédaction d’une autre constitution qui incarne les valeurs morales et culturelles de nos populations, car il est temps pour le peuple burkinabé de prendre en main son avenir en se forgeant sur ses propres valeurs endogènes ». En ces mots, Sanfo Moussa porte-parole de la coordination des OSC du Burkina Faso, s’est adressé aux journalistes, ce mercredi 27 septembre 2023.
L’occasion, une conférence de presse organisée sur plusieurs sujets d’actualité suivit de l’annonce d’une marche que cette coordination prévoit, le vendredi 29 septembre 2023.
En effet selon les responsables de la coordination des OSC du Burkina Faso, la constitution actuelle du Burkina Faso est obsolète, elle est déconnectée des réalités que vit le peuple et leurs aspirations profondes et collectives.
« Ainsi, nous appelons chaque citoyen burkinabé ; autorités politiques coutumières et religieuses, commerçants, élèves, étudiants, fonctionnaires, etc. À se mobiliser massivement le 29 septembre à la Place de la Nation pour dire non à l’ancienne constitution et exiger une nouvelle constitution qui soit le reflet de notre identité nationale et de nos aspirations profondes. En soutien à notre appel, nous souhaitons même que les forces vives de la nation soient consultées et impliquées à la rédaction de la nouvelle constitution en tenant compte de notre culture et de nos mœurs afin que nous puissions léguer à notre postérité une société d’amour de paix, de dignité, d’intégrité, de justice sociale, d’équité, de prospérité et de développement. » , a pour ce faire lancé le porte-parole Sanfo.
Il faut donc retenir que le 29 septembre prochain, les militants de coordination battront le pavé à Ouagadougou où ils attendent dénoncer l’ancienne constitution et réclamer un pas décisif vers un avenir où la justice, la dignité, et la démocratie seront les piliers de la nation burkinabé.
Aussi pour ce qui est de la mobilisation observée hier nuit dans la ville de Ouagadougou, le présidium rétorque qu’il ne saurait livrer une version officielle de la cause de cette mobilisation. Mais précise de même que tout est parti d’une alerte d’un activiste burkinabé vivant à l’extérieur. » En tout état de cause, c’est une veille citoyenne de prévention pour la paix nationale et la survie du peuple du Burkinabé… « , a dit soumaila NANA un membre de la coordination.
✍️BB.M