En conférence de presse ce mardi 10 octobre 2023, la Direction de la FORCE DE SÉCURITÉ ET D’INTERVENTION PRIVEE (FSIP) a animé une conférence de presse sur l’agression de ses éléments le 26 septembre passé sur l’axe Ouagadougou Banfora.
« Nos agents en mission d’escorte à Banfora dans la région des Cascades du 26 au 29 septembre 2023 ont été la cible de manifestants dans la ville de Houndé occasionnant un blessé et des dégâts matériels», introduction faite par de la GRH de FSIP, Mme TRAORÉ/SERE Adjata.
« Moi personnellement, je suis touché de voir que des Burkinabés s’en prennent à des Burkinabés en mission l’égale estimant qu’ils veulent faire un coup d’État. Moi particulièrement, on m’a pris pour ivoirien envoyé par Alassane Ouattara pour déstabiliser le pourvoir. Je ne sais pas, c’est à cause de mon teint, mais y a un qui a même dit que je viens de Gaoua. j’ai pas grand-chose à dire, mais je remercie franchement l’activiste Ibrahim Maïga qui m’a prodigué beaucoup de conseils dans cette situation. Contrairement à lui, beaucoup d’activistes sont au Burkina ici et dès qu’ils reçoivent une information, ils ne la vérifient pas avant de la balancé. Mais si entre nous burkinabé, nous allons faire comme ça, nous n’allons pas nous en sortir […] mon image a été ternie, mais je m’en tiens à ma société qui a déjà engagé la procédure… » , a ainsi traduit la victime principale, DA Eben Ezer et chef de l’équipe d’invention de FSIP.
« Nos agents ont eu la vie sauve grâce à l’intervention et au professionnalisme des forces de défense et de sécurité qui sont venues exfiltrer de justesse les sinistrés. Les réseaux sociaux (Facebook, Whatsapp, tik tok…) notamment se sont ensuite enflammés après la diffusion de vidéos avec à l’appui d’anciens ordres de mission qui ont été soustraits des sacs qui étaient dans le véhicule mis à la disposition de l’équipe. La Forces de sécurité et d’intervention privée (FSIP) dément toutes les accusations faisant de nos éléments des mercenaires qui tentaient de mener des actions de déstabilisation. Cependant, nous souhaiterions rappeler que FSIP est une structure de droit burkinabé crédible et bien connue des autorités compétentes du Burkina Faso. Elle est d’ailleurs reconnue légalement depuis 2011 et dispose de tous les documents pour mener à bien ses missions de sécurisation et de protection de ses partenaires. Par conséquent, nous tenons à saluer le professionnalisme de l’armée qui s’est déportée sur les lieux de l’incident, et qui a permis de sauver la vie de nos éléments.Nous invitons les populations à plus de responsabilités et à se référer toujours aux autorités compétentes pour toute situation conflictuelle.Enfin FSIP, salut l’humanisme et la promptitude de certaines personnes qui ont permis de sauver des innocentes vies lors de cette situation qui aurait pu tourner au drame.» , a déclaré le Directeur technique de la FSIP.
Et la GRH, de relaté en ces mots les faits : « En effet, la mission composée de trois personnes, a quitté Ouagadougou dans la soirée du 26 septembre 2023 pour une mission d’escorte de Ouagadougou à Arrivé dans la ville de Houndé, la mission sera stoppée d’abord par un premier check-point irrégulier mis en place par des populations civiles qui manifestaient pour disent-ils soutenir les autorités de la transition burkinabée. L’équipe sera autorisée à poursuivre son trajet après échanges avec les manifestants au niveau de ce premier barrage. Notre mission d’escorte ceux dans la ville de Houndé heurtera à un deuxième check point toujours mis en place par les manifestants. Après maintes explications, les manifestants refusent de nous céder le passage. Notre équipe passera la nuit donc au niveau de ce deuxième barrage. Le lendemain, 27 septembre aux environs de 3 h du matin, le chef de mission décide d’entrer en contact avec la gendarmerie nationale de la localité pour aider l’équipe à passer le deuxième barrage. Ce fut une tentative infructueuse. Aux environs de 06 h du matin, l’équipe contactera cette fois la police nationale de la ville espérant que cette force républicaine pourrait raisonner les manifestants. Ce fut également un échec. Il faut noter que ces autorités sécuritaires (gendarmerie et police) ont d’abord pris le soin de vérifier tous les documents concernant la mission notamment l’ordre de mission et les permis de port d’armes (deux pistolets automatiques et deux fusils à pompe de calibre 12 étaient dans le véhicule, gilets…) tous les documents étaient bien évidemment au complet et en règles.».
Il faut noter que ces autorités sécuritaires (13.000 000 F) ont d’abord pris le soin de vérifier tous les documents concernant la mission notamment l’ordre de mission et les permis de port d’armes (deux pistolets automatiques et deux fusils à pompe de calibre 12 étaient dans le véhicule, gilets…) tous les documents étaient bien évidemment au complet et en règles. N’ayant pas été convaincus par les arguments de la gendarmerie et de la police nationale, les manifestants ont procédé le 27 septembre dans la matinée au saccage de notre véhicule. Nos agents ont été également pris à partie. Certains pourchassés comme du gibier à abattre. Un des nôtres a d’ailleurs été blessé.
Cet incident a causé des dégâts à la société selon Yaméogo Honoré son Directeur technique qui a laissé entendre qu’ils ne peuvent pas capitaliser pour l’instant les pertes occasionnées par cette attaque. Mais d’ores et déjà rien que le véhicule endommagé coûte environ treize millions (13.000 000 F), une arme perdue, etc.
« L’objectif de notre sortie, c’est d’attirer l’opinion publique que la FSIP n’est nullement impliquée dans quoi se soit. Aussi voudrions-nous appeler les Burkinabés à la retenue et faire appel aux autorités compétentes…» , ont signifié les conférenciers du jour.
✍️ Mahomed7