Situé au coeur de l’Afrique de l’ouest(Occidentale), le Burkina Faso, pays des hommes intègres a une superficie de 274 222 km2 avec une population de plus de 20 millions. Le burkinabè qu’il soit de l’intérieur ou de l’extérieur a les mêmes droits et devoirs. Nul n’est au dessus de l’autre. Depuis 2016, le pays est en proie au terrorisme qui engendre des pertes en vies humaines et des dégâts matériels très énormes. l’État burkinabè ne contrôle plus que 91 408 km2 sur les 274 222 km2. La situation est délétère. Des burkinabè meurtris dans leur chaire sont laissés à eux-mêmes. Le nombre des déplacés internes ne fait qu’accroître. Des établissements scolaires sont fermés. Que deviendront ces enfants dans les années à venir ? C’est en cette période de très profonde crise où chaque burkinabè appelé à privilégier l’intérêt supérieur de la nation au détriment de celui égoïste que, d’autres continus de vivre tranquillement comme si de rien n’était. Alors que les burkinabè doivent travailler à consolider la solidarité agissante et la justice sociale. C’est pourquoi, les nouvelles autorités doivent œuvrer à raffermir le tissus social en mettant en valeur la tolérance, l’honnêteté et surtout la transparence dans la gestion des deniers publics. C’est à ce niveau, qu’ils sont interpellées. Et pour ce faire, Capitaine Traoré et ses hommes doivent travailler de façon inlassable à rompre avec les vielles pratiques et conseils géants «au pied d’argile », renforcer la justice sociale et faire en sorte qu’aucun burkinabè ne se sente lésé et ou dessus de l’autre. Dans cette optique, elles ( les nouvelles autorités) doivent avoir un esprit de discernement, se départir de certains responsables de partis politiques et d’organisation de la société civile (OSC) certaines qui ne pensent qu’à leur panse. Ces mêmes acteurs tapis dans l’ombre qui ne savent manœuvré que pour leur guise.
Président, cher Capitaine l’heure a sonné et il va falloir mieux cerner les choses et s’en méfier de ces vautours et caméléons tapis dans l’ombre en question et dont vous connaissez mieux, qui ne savent quoi d’autre faire que, si ce n’est prêcher toujours pour leur propre panse. Ces types de personnes au lieu de travailler à unir, travaillent toujours à diviser pour des règlements de compte. Le président du Faso doit travailler à prendre en compte les aspirations et la volonté de son peuple. Des burkinabè souffrent pendant que d’autres détournent et dilapident les ressources des contribuables sans être inquiétés. Des audits sont commandités et sont sans suite. Cette façon de faire encourage certains à commettre des forfaits aussi punissables sans pour autant être inquiet. En plus de régler les questions sécuritaires, le Capitaine, président du Faso doit aussi mettre tout en oeuvre pour que chaque responsable réponde de ses actes.
Chaque responsable doit rendre compte de sa gestion. Dans ce sens, les contrôleurs d’État doivent jouer pleinement leur rôle de contrôle.
✍️ Charles Y DADIAN