L’association Kaamzaaka a mis, pendant 72 heures, un focus sur l’entrepreneuriat des femmes. Pour cette association, la femme a le pouvoir de contribuer à la création de communautés plus fortes et plus stables, il faut donc renforcer ses capacités afin qu’elle puisse pleinement jouer ce rôle. Environ 100 femmes ont été formé en saponification et production de l’eau de javel et recyclage.
Les 72 heures sur l’entreprenariat des femmes organisées par l’association Kaamzaaca se sont déroulées sous le thème « entreprenariat féminin modèle de développement endogène pour lutter contre le terrorisme. ».À travers ce thème, l’association affirme amener les « femmes à plus entreprendre afin de mieux s’occuper de leurs différentes familles. »
« Il est indéniable que les femmes ont un rôle crucial à jouer dans la lutte contre le terrorisme. Non seulement parce qu’elles sont souvent les premières victimes de cette violence, mais aussi parce qu’elles ont le pouvoir de contribuer à la création de communautés plus fortes et plus stables. Je suis ravie d’être ici aujourd’hui pour parler de l’entreprenariat féminin et de son potentiel en tant que modèle de développement endogène pour lutter contre le terrorisme », indique Kadia Kattiaga présidente de l’association de Kaamzaaka.
Les activités qui ont meublées les 72 heures sont entre autres, des dépistages de cancer et du col de l’utérus, des formations en saponification et production de l’eau de javel et recyclage.
Pour les femmes, ces formations sont venues à point nommée et leurs permettront de s’autonomiser et être un pilier important dans leur environnement.
« Des associations naissent chaque jour mais des associations qui travaillent pour améliorer les conditions de vies de sa communautés il en existe rarement mais nous constatons que kaamzaka à travers ces 72h d’activités les femmes de balkuy pourront se dépister sur les maux comme le cancer du col de l’utérus, de sein de l’hépatite , du VIH du diabète d’une panoplie de formation qui pourrons leurs servir à mieux entreprendre », a affirmé la délégation spéciale de la mairie de l’arrondissement 11.
La marraine Ramatou Damoussa réaffirme toute sa disponibilité à accompagner ces femmes vulnérables dans tous les plans.
Convaincu que « l’entrepreneuriat féminin peut être un moyen puissant pour les femmes de s’émanciper et de devenir indépendantes financièrement », l’association entend « encourager les femmes à créer des entreprises locales dans le but de les rendre moins vulnérables aux influences extérieures qui peuvent mener à la radicalisation. ».
L’association kaamzaaka œuvre dans la solidarité communautaire et la préservation de l’environnement. Elle accompagne également les femmes qui travaillent à la prise en soin de leurs enfants. C’est dans cette optique de solidarité qu’est prévu des dons en faveur des femmes et enfants déplacés internes.
✍️Ketsia WANE