Ils et elles sont jeunes et prennent part à une formation en leadership, ce mardi 22 août 2023 organisée par l’Association Burkinabé pour le bien-être de la Famille Burkina Faso (ABBEF) en son siège à Ouagadougou. Tous des jeunes pensionnaires de différentes structures ouvrant pour les droits à la santé sexuelle et reproductive des jeunes dans des régions du Burkina Faso comme Bobo-Dioulasso, Koudougou, Kaya, Tenkodogo, etc.
À travers le projet Stream 2 « Jeunes en action pour transformer les normes du genre », l’Association Burkinabé pour le bien-être familial Burkina Faso (ABBEF ) en collaboration avec International Planned Parenthood Fédération ( IPPF ) a débuté une formation de 21 jeunes sur le leadership et les compétences de vie courante du programme Stream 2, ce mardi 21 août 2023 à Ouagadougou. Trois jours durant, les travaux de renforcement de capacité de ces jeunes s’articuleront entre sur la confiance en soi, l’affirmation de soi, la prise de décision et les qualités de leader. Pour les initiateurs de cet atelier, l’objectif général est de renforcer les capacités des jeunes et des adolescents participants sur le leadership et les compétences de vie courante. Une instance de formation placée sous le leadership et la présence effective du Directeur de Programme du projet stream-II, Jacques SARÉ, soutenu par son staff de coordinatrice et formatrice.
En effet selon Jacques SARÉ, Directeur des programmes du projet en question, le constat est qu’au pays des hommes intègres, les jeunes ont besoin de renforcer leurs notions sur certaines thématique concernant la vie courante sur le leadership c’est sans nulle doute dans cette optique que l’ABBEF à travers le projet Stream 2 « Jeune en action pour transformer les normes du genre » a initié cette session de renforcement de capacité financé par la Fédération Internationale pour la Planification Familiale (IPPF).
C’est ainsi que, M. SARE a dans son mot d’ouverture des travaux défini le leadership comme étant la capacité d’un individu à mener ou conduire d’autres individus ou organisations dans le but d’atteindre certains objectifs. Également pour lui, il est nécessaire d’avoir des compétences de vie, notamment celles communautaires pour un bon leadership.
Mariam Ouédraogo, coordinatrice du projet Stream 2 : « Tout est parti d’un constat selon lequel les jeunes ont beaucoup de capacité, mais ne s’intéresse pas vraiment aux thématiques qui leurs incombent, notamment celles en lien avec la santé sexuelle et reproductive…»
« Pour un bon leadership, il est nécessaire de renforcer ses capacités. Cette session de formation a pour objectif de contribuer à la résolution des problématiques de la vie courante des jeunes. Chers Jeunes nous comptons sur vous pour mettre à profit et en pratique les compétences que vous aurez reçues surtout sur les réseaux sociaux et les médias. Je voudrais dire merci à tous pour la disponibilité. Je souhaite le plein succès aux travaux » a donc formulé le Directeur Saré à la déclaration de l’ouverture de la présente session de formation.
C’est aussi une session de formation de 72 heures qui vise à renforcer la capacité des jeunes, a en croire Mariam Ouédraogo, coordinatrice du projet Stream 2. « Tout est parti d’un constat selon lequel les jeunes ont beaucoup de capacité, mais ne s’intéresse pas vraiment aux thématiques qui leurs incombent, notamment celles en lien avec la santé sexuelle et reproductive. Cette formation va donc susciter de l’engouement au sein de ces jeunes à s’intéresser aux dites problématiques, en l’occurrence les grossesses non désirées et le tabagisme. Les réseaux sociaux ont également plus d’influences sur la prise de décisions des jeunes et cette formation va les permettre de prendre de bonnes décisions » dixit la coordinatrice qui dit attendre avec son équipe, à ce que les jeunes formés aujourd’hui soient des relais auprès de leur communautés respectives.
Avis partagé avec tous les bénéficiaires de cet instant d’outillage. Et tout comme bon nombre d’entre eux, Flaubert Sam est Étudiant en Médecine qui prend part à cette formation. Il estime que c’est une formation qui à tout son sens parce qu’elle vient renforcer leur capacité d’analyse des problématiques auxquelles les jeunes font face.
Au terme, de ses 72 heures de formation, les initiateurs attendent que les jeunes et les adolescents participent à la réalisation des émissions radio, Facebook sur les sujets les concernant.
Du reste, il convient de noter que le projet Youth in Action contribue à agir sur les communautés afin de créer un environnement favorable, garantir un accès universel aux services de santé sexuelle reproductive (SSR) centrés sur les jeunes par des stratégies à haut impact, en améliorant les législations par le plaidoyer.
✍️Mahomed7 BENAO