La C.N.A.V.C à l’Ambassade de France au Burkina Faso : ultimatum d’1 mois pour se relocaliser loin du palais présidentiel de Koulouba, si non
Ouagadougou, 05 juin 2024(Globinfos.net), les leaders de la Coordination Nationale des Associations de la Veille Citoyenne (C.N.A.V.C) ont convié les hommes et femmes de médias pour une déclaration en réponse aux préoccupations liées au Haut-commissaire de I’ONU aux droits de l’Homme ; un appel à mobilisation le 7 juin prochain pour un sitting devant la représentation de la dite institution au Burkina Faso, et un ultimatum de relocalisation adressé à l’ambassade de la France au Burkina Faso parce que disent-ils la proximité avec le palais de Koulouba constitue une menace contre la souveraineté.
« Nous, représentants de la Coordination Nationale des Associations de la Veille Citoyenne avons appris avec consternation la sortie du Haut Commissaire aux droits de l’homme se disant préoccupé par l’augmentation du nombre de civils tués au Burkina Faso. Nous avons été informés que les représentants de l’ONU ont présenté leurs excuses aux autorités burkinabè par voie diplomatique et ont promis de régler le différend concernant les déclarations sur les meurtres de civils et les enquêtes relatives aux violations des droits humains. Nous tenons à clarifier notre position et à réaffirmer notre détermination à défendre notre souveraineté nationale.» , a d’emblée déclaré Assane Davy Ouédraogo porte-parole du jour pour la coordination face donc à la presse ce mercredi 5 juin à Ouagadougou.
En effet à propos des allégations faites sur l’armée burkinabè stipulant le massacre de civils qu’ils auraient commis, Assane Davy Ouédraogo et ses camarades disent avoir prise acte de ce que les représentants de L’ ONU ont précisé qu’il ne s’agissait pas de résultats d’enquêtes visant les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ou les autorités, contrairement à ce que certaines rumeurs laissaient entendre.
Cependant, ils disent rester vigilants tout en exigeant des actions concrètes de la part de l’ONU pour prouver leur bonne foi.
« Nous mettons en garde l’ONU contre, toute formes de comportement, discriminatoire, raciste et méprisant à l’égard du peuple burkinabè. L’histoire et les événements récents montrent que l’ONU a souvent échoué à identifier les véritables auteurs des exactions à travers le monde, notamment en Côte d’Ivoire, Syrie, Libye, Irak, au Congo, et au Rwanda. Nous ne tolérerons pas que notre pays soit traité avec le même mépris et la même injustice.» , a déclaré Assane Davy Ouédraogo au nom de la C.N.A.V.C.
« Enfin, nous lançons un ultimatum à l’ambassade de France, car le peuple burkinabè, en particulier sa jeunesse, donne un ultimatum à l’ambassade de France pour déménager dans les meilleurs délais. La proximité de l’ambassade avec la présidence du Faso représente une menace pour la sécurité de nos autorités. Nous leurs donnonsdonnons un mois, délai de rigueur, pour se relocaliser ailleurs dans la capitale. Passé ce délai, une marche nationale des 45 provinces sera organisé pour manifester notre détermination à protéger notre souveraineté et notre sécurité.» , a lancé le porte-parole par rapport à l’ambassade de la France.
Fermes dans leurs bottes ces leaders de la C.N.A.V.C, Djibril Sawadgo, Assane Davy Ouédraogo, Ghislain Dabiré, le présidium : « Le Burkina Faso ne tolérera plus les ingérences et les comportements inacceptables de la part de toute organisation internationale ou de toute nation étrangère. Notre engagement est total. Par ailleurs, nous invitons le peuple souverain du Burkina Faso à sortir massivement le vendredi 07 juin devant la représentation nationale du Haut Commissariat aux droits de l’homme de L’ONU pour un sitting. La patrie ou la mort, nous vaincrons.» , ont-ils martelé
Mamourou BENAO ✍️