Le centre pour la gouvernance démocratique du Burkina Faso (CGD) a tenu une conférence inaugurale à Ouagadougou dans la matinée du mardi 04 juillet 2023. Cette conférence s’est actée par un dialogue démocratique sur la situation sociopolitique et sécuritaire du Burkina Faso.
C’est un dialogue démocratique qui a réuni des acteurs de la société civile, des leaders des partis politiques, des partenaires techniques et financiers et des étudiants en réflexion sur la situation sociopolitique et sécuritaire du Burkina Faso.
Et selon les initiateurs de ce rassemblement, l’objectif est de discuter ensemble entre les différents acteurs du pays sur des points essentiels des engagements pris sur la charte de la transition. Pour une bonne marche de la transition en cours dirigé par le capitaine Ibrahim Traoré, ces différents acteurs ont échangé sur trois sous-thèmes qui sont entre autres le management de l’engagement qui invite les autorités actuelles à respecter les engagements prisent par la charte de la transition. Également l’engagement d’organisation d’élection nationale et enfin l’engagement des réformes nationales.
Des acteurs qui disent ne pas être contre du faite que les élections ne soient pas en 2024, car pour eux le volet sécurité reste la priorité de tous les Burkinabés. Mais par conséquent, ils invitent les autorités à réviser les accords avec les institutions internationales comme la CEDEAO afin de modifier peut-être le calendrier qui avait été mis en place et trouver de nouveaux accords pour le bon déroulement de la transition. Pour eux, c’est le moment que le Burkina Faso doit faire des réformes pour la bonne conduite de la nation. Violer les accords n’est pas la meilleure solution pour eux. Il faut donc tenir des rencontres de dialogue et des conversation avec les différentes institutions internationales pour que de meilleures solutions soient prises pour le bien-être du Burkina Faso.
En effet pour le Pr Abdoulaye Soma, paneliste du jour, il est précisé que la mission de la transition selon sa charte, c’est d’opérer des réformes politiques, institutionnelles et administratives. « C’est d’ailleurs un objectif que la transition doit atteindre, car c’est nous tous qui avions inscrit cet objectif dans la charte de la transition. Et d’un point de vue technique et scientifique, la transition doit tout faire pour opérer des réformes en ce moment et les réformes ne doivent pas être portées par un camp politique », a-t-il rappelé tout en précisant que concernant les élections, il faut avoir un comportement responsable et une réaction qui est conforme à ces engagements.
Dans ce contexte, Asseghna Anselme Somda est le chargé de programme du Centre pour la Gouvernance Démocratique du Burkina Faso (CGD). Pour lui, il était nécessaire de tenir ce cadre dans un contexte de transition. Un cadre, qu’il a justifié en ces termes : « Nous sommes dans un processus de transition et dans la conduite du processus, il n’y a pas mal d’engagement à la fois dans la charte de la transition, mais aussi dans les différentes déclarations des politiques générales. Et au regard de ce processus nous avons estimé qu’on devrait qu’à même posé ce dialogue démocratique autour de la situation sociopolitique et sécuritaire du Burkina Faso. Notre objectif en tant que consortium est de faire en sorte que par ces communications des recommandations substantielles puisse être dégagées et que nous en tant qu’organisation, nous puissions porter ces recommandations vers les pouvoirs publics.».
Il faut retenir que ces panelistes à ce cadre de dialogue consacreront cette journée du mardi 4 juillet à des échanges fructueux au profit de la nation burkinabé.
✍️S A T.