Débuté le mercredi 31 mai 2023 à Ouagadougou, les activités du 12e séminaire national des femmes syndiquées ont pris fin ce jeudi 1er juin 2023.
Contribuer à relever le niveau de participation des femmes dans les structures syndicales et politiques aussi que leur forte implication dans ces structures afin de dynamiser leur vie sociale est l’estime objectif visé par les initiateurs de ces types de rencontres.
Les pesanteurs socio-culturelles ont un impact négatif qui va à l’encontre de l’épanouissement de l’autre moitié du ciel au pays des hommes intègres. C’est du reste le constat partagé aux journalistes, ce jeudi 1er juin 2023 par les femmes syndiquées au sortir du 12e séminaire national des femmes auquel ont pris part à 45 femmes venues de différentes régions du Burkina Faso. Selon le rapport des dites travaux parapher par la camarade Mme Zigui Aminata, les conditions de vie des femmes sont pénibles au Burkina Faso, elles en souffrent énormément et pour s’en défaire de ces souffrances, il faudra qu’elles s’engagent dans la lutte syndicale. Ce qui n’est pas le cas actuellement. Les femmes représentent plus de 51’70% de la population, mais moins syndiquées.
Mme Zigui Aminata, du séminaire des femmes syndiquées : «Les conditions de vie des femmes sont pénibles au Burkina Faso…»
Et Mme Zigui d’indiquer qu’en effet environ 22,7 % de femmes sont présentées dans les structures syndicales. Un taux faible qui a ses dires donne toujours force à des discriminations de genres dans les services et à des vices comme la prostitution… Le but de ces cadres est sans doute l’incitation des femmes à redoubler d’efforts dans les structures syndicales.
Et le Secrétaire confédéral Adjoint (SGA) Ouédraogo Nicolas de saluer au nom du bureau national confédéral, la collaboration entre les deux structures. « Je félicite l’ensemble des camarades, femmes qui ont pu se dégager et prendre part à ce séminaire en dépit des multiples contraintes liées au contexte actuel. En effet, l’implication des femmes dans les structures syndicales reste un défi pour la CGTB.» , a-t-il honoré.
« Au nom du Bureau National Confédéral (BNC), je tiens d’abord à saluer la qualité des relations entre la Confédération Générale du Travail du Burkina (CGT-B) et la Fondation Rosa-Luxemburg. En effet, ces relations de partenariat entre les deux institutions ont permis sur plus d’une dizaine d’années. L’organisation d’activités de sensibilisation, de formation et d’études sur plusieurs sujets intéressant le monde du travail. L’actuel séminaire tenu du 31 mai au 1er juin 2023 s’inscrit dans ce cadre. Je félicite ensuite l’ensemble des camarades, femmes qui, dans une période chargée de multiples contraintes professionnelles, sociales et familiales ont pu se dégager pour prendre part à cet atelier. Le rappel une fois de plus que la mobilisation des femmes demeure un défi majeur pour nos organisations syndicales et particulièrement pour la CGT-B en effet, notre confédération a fait de l’implication des jeunes et des femmes dans ses activités une orientation importante. C’est pour mettre en exergue l’important rôle des femmes aussi bien dans le milieu du travail que dans les structures syndicales que la CGT-B encourage celles-ci à travers des séances de sensibilisation et de renforcement de leurs capacités organisationnelles.» , a récapituler le SGA OUÉDRAOGO. C’est dans cette optique que s’inscrit le présent séminaire qui a regroupé les femmes venues de toutes les
structures de la Confédération. Cet instant d’échanges des femmes, cette année, a porté sur les thèmes.
Suivants: thème 1: << Conditions de vies des femmes déplacées internes : état des lieux et perspectives ». Et toutes ces participantes repartent outillées, a-t-il conclu.
✍️Mahomed 7.B