La compagnie Bissanwé a présenté son projet dugalen yeleen, un pas vers l’autre, du 25 au 28 mai au musée national de Ouagadougou. Il a but de lutter contre la stigmatisation, le rejet, la marginalisation.
Le BF est sévit par une situation sécuritaire qui ne laisse personne indifférente. C’est ainsi que la compagnie Bissanwé à travers son spectacle chorégraphique « le reflet du miroir » appel à la cohésion sociale et à la tolérance qui s’est tenu durant 96 heures au musée national de Ouagadougou.
Enseignement et émotion ont été au rendez-vous de ce spectacle. Chef orchestre de ce spectacle, Awa Sangaré a confié que ce sont les attaques terroristes qui l’ont incité à concevoir ce projet. Pour elle l’insécurité que vit le pays des hommes intègres est dû à un manque d’amour. Elle a donc exhorté chaque burkinabè à apporter sa pierre afin que le Burkina retrouve sa quiétude d’antant. Le projet est également inclusif car des personnes vivant avec un handicap y ont pris part. celui-ci sort de l’ordinaire. En effet, il est composé de danse, du chant et du texte. « Beaucoup se plaigne de ne pas comprendre les codes de la danses contemporaine », a expliqué Mme Sangaré.
Ousmane Diallo est l’un des chorégraphes qui ont pris part audit projet. En ces mots, il s’est réjoui de cette participation «Nous avons montré le meilleur de nous-même et nous recevons les félicitations du public, ce qui est notre objectif », a laissé entendre le jeune chorégraphe.
Il faut noter que ce projet a été financé par le Fond de développement culturel et touristique (FDCT) et l’Union européenne. A entendre le représentant du FDCT, Jean Yves Sawadogo le projet répond aux objectifs de la stratégie nationale de la culture et du tourisme du fond. « Le projet fait la promotion de la diversité culturelle, de la créativité et de l’entreprenariat », a-t-il affirmé. M. Sawadogo a de ce faite félicité la compagnie Bissanwé pour les efforts consentis à la réalisation du projet.
✍️Nathalie KONKOBO