C’est à l’occasion d’une conférence de presse qu’il a animée ce vendredi 14 avril au siège de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) à Ouagadougou en compagnie des représentants des trois sociétés de téléphonies mobiles du Burkina Faso, que son S.E. Webdlassida Patrice Compaoré a lancé cet appel à l’endroit des consommateurs burkinabé des produits de téléphonies mobiles. « L’ARCEP est sensible des doléances formulées et demande un peu de patience aux populations ».
Ce cadre d’échanges avec la presse est intervenu à l’issue d’un oui clos entre les premiers responsables de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) et les acteurs des trois (03) téléphonies mobiles existant au Burkina, dont Telecel, Moov et Orange. Ainsi, selon Webdlassida Patrice Compaoré, Secrétaire Exécutif pour ARCEP, sa structure est sensibles des doléances des populations concernant ces réseaux dont la plupart ne datent pas d’aujourd’hui et travaillent en tandem avec l’ensemble des acteurs pour une solution globale à la satisfaction surtout du client. « Au-delà, de nos limites objectives, notamment en termes de législation, nous avons l’impérieuse nécessité de réunir les conditions optimales d’un usage efficient de nos téléphonies par nos populations respectives. Garder donc la sérénité, l’ARCEP y veille pour la prise en compte de vos doléances…» , a-t-il plaidé
À sa suite, c’est Boris Compaoré, DG de telecel Faso qui a réagi par apport à une question en lien avec les tarifs des téléphonies qui différent de pays en pays. En réponse, le DG de Telecel Faso fait savoir que le Burkina Faso est un pays enclavé. Il ajoute que le pays des hommes intègre n’ayant pas accès direct à la mère pour le transport de l’internet, cela induit des coûts supplémentaires des matériaux, dont le prix du carburant, des cartes sim, etc.
« Malgré l’inflation, ces dernières années au pays des hommes intègres, le domaine des téléphonies mobiles reste le seule à n’avoir pas augmenté le coût de ses produits si bien qu’ils supportent un coût énorme en termes de fiscalité fiscalités…» , a argué le DG Boris Compaoré tout en réitérant leur sensibilité aux revendications des populations. Nous sommes sensibles aux différentes revendications liées à nos services et travaillons avec l’ARCEP afin de leur garantir le meilleur service », a donc rassuré le DG de Telecel Faso.
À en croire ces deux entités, le consommateur burkinabé devrait patienter encore au moins deux semaines pour espérer une proposition concrète qui sortira de la conclusion des échanges qui se poursuivent.
✍️Mamourou BENAO