Les premiers responsables du Rassemblement des Intelligences pour la Souveraineté de l’Afrique (RISA) ont animé une conférence de presse sur la situation nationale, ce vendredi 31 mars 2023 à Ouagadougou.
En donnant sa lecture de la situation nationale, les Leaders du Rassemblement des Intelligences pour la Souveraineté de l’Afrique (RISA) en conférence de presse ce vendredi 31 mars 2023 à Ouagadougou, s’est attablé sur cinq points d’actualités que sont : Son soutien et appel des Burkinabés à soutenir les Forces combattantes ; examination de la liberté d’opinion et de presse ; de la cohésion sociale ; de la gouvernance politique, de la diplomatique ; et la diplomatie.
En effet le pour ce qui est du soutien aux Forces combattantes, le coordonnateur du Rassemblement des Intelligences pour la Souveraineté de l’Afrique (RISA), Adama Amadé Siguiré introduit sa lecture en ces termes : « Nos forces les combattantes, entendez par là les.Forces de défense et de sécurité (FDS), les services de renseignements, les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) sont résolument engages pour la restauration de l’intégrité du territoire. Dans cette noble mission de reconquête du territoire et de restauration de la dignité des Burkinabés, nos forces combattantes ont plus que jamais besoin de notre soutien populaire. En effet, les combattants au front sont nos pères, nos mères, nos époux, nos épouses, nos frères, nos sœurs, nos enfants, nos cousins, nos cousines. Ils ont besoin de notre soutien sans faille. Ils ont besoin de nos prières. Nous devons donc les accompagner en répondant davantage à l’appel du chef de l’Etat à la contribution à l’effort de guerre. Nous devons les accompagner dans nos prières que ce soit collectivement ou individuellement, et ce, quelle que soit la religion que nous pratiquons nous devons éviter de tenir des propos et d’avoir des comportements qui ne galvanisent pas les combattants sur le théâtre des opérations. Nous devons éviter de tomber dans le jeu des forces rétrogrades qu’elles soient de l’intérieur ou de l’extérieur dont le but funeste est de saper le moral de nos forces combattantes. Nous en voulons pour preuve la diffusion par le journal français Libération de vidéos tendant à montrer que nos forces combattantes commettent des crimes sur des enfants.».
Il ajoute que sur ce sujet, le RISA reste solidaire des autorités de la Transition et appel tous les Burkinabés sans distinction d’âge, de sexe, de religion, d’ethnie qui se sont retournés contre leur pays à entendre l’appel du Président qui leur demande de déposer les armes et de revenir à la Maison.
De la liberté d’opinion et de presse, les conférenciers du jour ont fait savoir que s’il y a une question qui les préoccupe aussi actuellement, c’est bel et bien celle de la liberté d’opinion et de presse. Et sur ce point, Dr Boukary Nébié renchérit : « La liberté d’opinion est un droit pour tout Burkinabé. Aucun Burkinabé ne doit être inquiet pour ses idées. Mais attention, cette liberté d’opinion est constitutionnellement encadrée par des textes Peut-on insulter quelqu’un au nom de la liberté d’opinion et d’expression Peut-on diffamer au nom de la liberté d’expression et d’opinion ? Est-ce trop nous demander si l’autorité considère que pour l’intérêt général, nous devons renoncer un tant soit peu à certains de nos privilèges y compris la liberté d’opinion et d’expression ? Est-ce trop nous demander si l’autorité considère que pour l’intérêt général, nous devons renoncer un tant soit peu à certains de nos privilèges y compris la liberté d’opinion et d’expression ?»
Dr Nébié va plus loin et déclare ceci : « Comme le disait d’ailleurs celui-là même qui a donné sa vie pour faire avancer et la liberté de presse et la liberté d’expression et la liberté d’opinion et la démocratie dans notre pays, j’ai nommé Norbert Zongo: Le premier droit de l’homme, c’est le droit à la vie, car pour jouir des autres droits, il faut être en vie. C’est pourquoi nous saluons la suspension des médias de propagande français RFI et France 24. Et à ceux qui estiment que ces medias n’ont pas commis de fautes professionnelles sur la base des faits à leurs reprochés ».
De la cohésion sociale les premiers responsables du RISA font observer que ces derniers temps sont marqués par une recrudescence de propos très violents tenus aussi bien par des personnes se réclament des soutiens de la Transition que par des personnes se définissant comme des anti- capitaine Traoré ou anti-Kyelem. Certains auteurs de ces propos violents vivent au pays, mais d’autres vivent à l’extérieur indiqué t-ils. « C’est donc le lieu pour nous d’appeler tous les camps à éviter de jeter de l’huile sur le feu. Notre pays a plus que besoin de l’union de ses fils et filles pour remporter la victoire contre les forces du mal et amorcer rapidement son processus de développement économique et social. Nous appelons particulièrement ceux qui se définissent comme des soutiens de la Transition à ne pas tomber dans le piège des forces obscurantistes qui cherchent le petit poil pour dire que le capitaine Traoré protège ou fait protéger des gens qui appellent à la violence. Nous leur demandons de maintenir la veille citoyenne en s’organisant dans les secteurs, les quartiers, les villages à travers les COVED (comités de veille et de développement) récemment votés à l’ALT pour apporter leur soutien à la transition et aux forces combattants à travers la collaboration entre population et FDS, la collecte de fonds pour soutenir l’effort de guerre, la solidarité avec celles et ceux qui vivent aujourd’hui dans le dénouement…», ont-ils lancé avec la voix de Dr Yacinthe Ouédraogo vice-coordonnateur du RISA.
« Le RISA estime que la gouvernance politique laisse entrevoir des motifs de satisfaction. Il y a des signaux au sommet de l’Etat qui montrent qu’il y a une volonté politique de changer les choses. Et cela, le Président l’a toujours exprimé dans ses paroles et actes. Nous l’encourageons à prendre les mesures qui permettront au Burkinabé, quelle que soit leur origine sociale, de vivre dans la dignité sur la terre de ses ancêtres. Aux membres du gouvernement, le RISA souhaite davantage d’initiatives fortes qui soient en droite ligne de la volonté du Président de faire de notre pays un pays respecté capable de prendre en charge ses populations. Aussi, de la gouvernance politique, le Président et son gouvernement ne peuvent avoir les coudées franches pour agir que s’ils ont la pleine confiance et le soutien sans faille des populations. C’est pourquoi nous appelons tous les Burkinabés sincères qui aiment leur pays à apporter leur soutien total à la transition incarnée par le capitaine Traoré. Nous ne soutenons pas la transition parce que nous aimons la tête du capitaine. Nous ne soutenons pas la transition parce que nous aimons la tête de Me Kyelem. Nous soutenons la Transition parce que l’existence même de notre nation est menacée et nous avons des autorités qui montrent qu’elles ont la volonté de nous sortir du gouffre.» , a signifié Dr Ouédraogo.
Outre le RISA soutient l’initiative du réchauffement des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la Corée du Nord tout en rappelant que ce pays a été d’un grand apport au cours de la Révolution démocratique populaire (RDP) conduite sous le leadership de feu capitaine Thomas SANKARA. Du reste, il y effectuera une visite d’amitié et de coopération avec une forte délégation burkinabée.
✍️BENAO Mahomed7