« Si tu déposes 1000F/jour, tu as 30.000F CFA/moi, mais si c’est 500F/jour, tu te retrouveras avec 15.000F/moi.
Le clac-son que nous utilisons coûte 3000F CFA et dès le premier contact avec le*la patron*e il*elle nous le remet et si ça se gatte maintenant c’est nous qui payons.
Le Fanchoco 100F avec 40F de bénéfice sur l’unité, le Fanyogo également. Le Fanjoy lui, coûte 75 F avec 5F bénéfice/unitaire. Tu gagne mieux en vendant des « Fanchoco »et « Fanyogo », que les autres jus. Nous aussi nous faisons ça pour pouvoir nous nourrir en attendant de gagner un autre travail…», ce sont là, quelques chiffres d’affaires de certains bambins, des laissés pour contre de la société burkinabè vendeurs ambulants de jus, interrogés le dimanche 16 Octobre 2022 à Ouagadougou, par un de vos confrère de «Globinfos.net»votre médias d’information générale en ligne, au slogan: « l’info réelle et précise!».
«Je m’appelle Ferdinand, j’ai 15 ans et je viens de manga. J’ai passé trois(03) fois le CEP ça n’a pas marcher et je suis venu à ouagadougou pour chercher du travail. Mon camarades qui est entrain de venir là, est également avec mois plus Sambo. Nous sommes cinq(05) qui logeons ensemble. Nous sommes venus à Ouagadougou pour chercher le travail et nos parents sont au courant de notre présence, ici.», s’est présenté le petit Ferdinand vendeur de ponpi-Ponpi au micro du reporter de « Globinfos.net » .
Mais comment vivez-vous ici à Ouagadougou ? Le petit Ferdinand Nacoulma, ses camarades sambo et madi en confidence nous confient l’humanisme d’une femme en blouse. « Nous sommes cinq(05) dans une maison que la patrone a loué pour nous. En tout cas, elle ne nous maltraite pas. C’est elle qui paie notre loyer, nous soignent quand on est malade. Mais nous mangeons dans nos poches. Notre patrone est une infirmière et pour être rassurée, elle prend les numéros de nos parents pour pouvoir les appeler en cas de besoin. Elle nous a également remise des portables à travers lesquelles nous communiquons même étant sur le terrain…», nous a relaté le petit Nacoulma, plus petit mais le mieux expressive.
Qui assure l’entretien des charrettes que vous poussez pour la vente des jus en question ? «C’est la patrone qui répare les roues, mais en cas de crevaison c’est nous qui payons le collage.», a soutenu Sambo le plus âgé du groupe qui nous a confié être âgé de 23 ans.
Contrairement à ses camarades, lui qui a quitté Dori semble avoir duré dans le domaine de cette vente ambulante des jus. Il nous a révélé avoir travaillé au par avant avec certains patrons mais ce n’était pas simple.
«La souffrance était trop et en fin de moi, tu n’avais rien. Le patron ne payait pas ton loyer pour toi et c’est toi qui reparaît toutes panes, de ta charrette. Moi je suis pas allé à l’école, mais j’ai étudié l’arabe. Nous cherchons à travailler seulement, aidez-nous… », a-t-il décrit.
Certes, avec cette patrone actuellement ça va, rassurent ces bambins qui restent convaincus que ce travail n’a pas d’avenir et souhaitent aller à l’école ou repartir sur les bancs pour ceux qui y étaient, mais abandonnés parce qu’ils croyaient a un mieux être ailleurs.
Tous portent à croire que ce sont des mineurs, car personne d’entre eux ne détenait une Carte Nationale D’identité.
✍️ Bay Mahomed BENAO