Bon nombre de burkinabè ignorent jusque là, ce qui c’est que l’inclusion financière.Dans le but de mesurer les progrès réalisés dans ce secteur au pays des Hommes intègres pour mettre à la disposition des acteurs du domaine, des outils d’aide à la décision, le Secrétariat technique pour la promotion de l’inclusion financière (ST-PIF) a entrepris depuis 2020, l’élaboration d’un rapport annuel sur l’inclusion financière au Burkina Faso.
Troisième du genre, après celui de 2019 et 2020, le projet de rapport 2021 sur l’inclusion financière au Burkina Faso a été élaboré suivant une démarche participative à travers la mise en place d’un groupe de travail composé de représentants d’une dizaine de structures, qui a travaillé sur la base des données et productions statistiques provenant des structures étatiques, des acteurs de l’écosystème de l’offre des produits et services financiers, des institutions sous régionales et internationales, des Organisations Non Gouvernementales et associations de développement, des projets et programmes de développement, ainsi que des Partenaires techniques et financiers.
Ces mêmes acteurs indiquent que, les travaux de ce groupe de travail ont permis de disposer d’un projet de rapport à soumettre à validation par les acteurs intervenant dans l’inclusion financière. D’où l’organisation d’un atelier, ce vendredi 07 octobre 2022 avec le concours du Fonds d’équipement des Nations-Unies (UNCDF), à présidé à Ouagadougou par le Secrétaire Général du Ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospectives.
Pour Lin HIEN, Secrétaire permanemment pour la promotion de l’inclusion financière(SP-PIF),
en paraphrasant le SG du ME-FP, dans sons allocution de lancement des travaux, le Burkina Faso a adopté en avril 2019, une Stratégie nationale de la finance inclusive (SNFI) dont l’objectif global est d’accroitre à 75% la proportion de la population adulte Burkinabè ayant accès et utilisant des produits et services financiers abordables et adaptés, d’ici à 2023.
L’objectif global de cet présent atelier est de valider ce projet de rapport 2021 sur l’inclusion financière au Burkina Faso.
« De façon spécifique, il s’agira de recueillir et intégrer les observations de fond et de forme, assurer la cohérence d’ensemble du rapport et valider le projet de rapport 2021 sur l’inclusion financière», a-t-il affiché.
Selon Lin HIEN, ce conclave d’échange et de validation regroupera entre autres, les membres du groupe de travail commis à l’élaboration dudit rapport, composé des cadres du ST-PIF, de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP), de l’Association Professionnelle des Systèmes Financiers Décentralisés (APSFD), de l’Association Professionnelle des Banques et Établissements Financiers (APBEF-B), de l’Association Professionnelle des Sociétés d’assurance (APSAB), de La Poste Burkina Faso et du Ministère en charge du genre, voir environ soixante (60) participants qui y prendront part.
« L’inclusion financières c’est l’ensemble des mécanisme qui doivent être mises en place pour que tout le monde ait accès et puisse utilise les services financiers de base minimum. C’est à dire les épargnes, les crédits etc. Alors que actuellement nous sommes à un taux d’inclusion de 35 % non reluisante depuis décembre 2021, qui est partie de 18% en 2016 et loin des attentes de 2023 fixées pour un taux d’inclusion de 75%…», a expliqué M.HIEN.
✍️M.B