Ils jouent un rôle primordial dans l’événementiel, sans eux pas de concert ni de projecteur lumière encore moins de bonne sonorisation. Eux, ce sont les techniciens de son et de lumière qui jusque là son peu considérés dans la chaine évènementielle burkinabè, parce ce s’ouvrant considérés de non professionnels. Une épine dorsale qui freine l’évolution des acteurs de ce métier que compte arraché l’association des techniciens du Burkina Faso à travers des formations, suivies et acompagnements. C’est dans cette optique qu’elle a initié au profit de 30 jeunes techniciens aux métiers de son et de la lumière, une formation déroulée du 26 septembre au 08 octobre 2022 à l’espace culturelle Gambidi de Ouagadougou.
À leur rencontre, bénéficiaires et formateurs nous traduisent leur satisfaction, ce mardi 04 Octobre 2022 à Ouagadougou. Mais c’est après que le président de l’association des techniciens du Burkina Faso, Mohamed kaboré ait situé le contexte. « On n’a fait venu 10 jeune de cinq provinces dont deux par province en raison de un en son et un en lumière. À savoir, deux (2) de Bobo-dioulasso, deux de Fada, deux de Ouahigouya, deux de Koudougou et vingt (20) de Ouagadougou. C’est une formation de basse, question de renforcer leur capacité en son et lumière dans le domaine des arts.», a indiqué le président Kaboré.
Cette formation dit-il, s’inscrit dans le cadre des activités de l’association Co-financée par le FDCT dans le cadre du 2e appel à projets du PASEC5 appuyé par la Coopération Suisse au Burkina Faso au plaisir du ministère de la culture burkinabè.
« Avec le FDCT on doit aller en cinq (5) étapes avec ces jeunes et pendant cinq(5). C’est à dire jusqu’à leur professionnalisation.Ces jeunes sont issus de structures évoluant dans l’événementiel dans ces différentes régions d’où ils y résident et exerce ces.métiers. Moi qui suis du domaine depuis 2006, le métier de la lumière du son nourri bien son homme. Mon souhait qui est aussi l’un des objectif de ces formations, c’est d’arriver à professionnaliser ces jeunes foi, de leurs permettre de voyager et mieux vivre de leur métier.», a affiché le président de l’association des techniciens du Burkina Faso tout en remerciant l’ensemble des partenaires.
Souhait partagé avec les bénéficiaires Farida Ouattara de Ouagadougou et Amadou Stéphane de Bobo-dioulasso qui apprécient déjà la formation et ses initiateurs.
« Moi c’est Ouattara Farida de la structure Haute musique, je suis ici à l’occasion d’une formation en sonorisation. Rares de femmes s’aventurent dans ce métier, mais mois je l’exerce à peine un an dans une structure de musique qui est à Ouagadougou. C’est une formation qui a beaucoup d’atouts et je remercie énormément les initiateurs…», a s’est réjoui Ouattara Farida.
Même fierté pour Amadou Stéphane qui dit évolué dans un studio de musique à Bobo et est venu pour apprendre la sonorisation dans cette formation. « On a étudié plusieurs étapes d’abord les bases en électricité,les bases même du métier sur comment gérer la sonorisation et comment préserver les matériels. Nous remercions d’abord l’association des techniciens et invitons les bonnes volontés aussi que les autorités burkinabè à aider les jeunes de ce domaine. Car c’est un domaine qui pourrait donner une visibilité au pays sur le plan international. Cette formation a été un véritable succès et nous sommes satisfaits», a-t-il apprécié.
Tout comme les autres formateurs Jacob Bamogo qui s’est occupé du volet découverte de la technique et de création de lumière s’est dit satisfait et appel également les. bonnes volontés à soutenir les jeunes évoluant dans domaine du son et de la lumière au pays des Hommes intègres.
✍️M.B