Le comité international de la Croix –Rouge (CICR) a organisé, le mardi 2 août 2022 à Ouagadougou, un atelier dit journée de formation et de sensibilisation sur le Droit international humanitaire (DIH) à l’intention des hommes et femmes de médias. Le lancement de la 3e édition du concours du meilleur reportage humanitaire sur le thème : « l’accès à l’eau potable » a également eu lieu au cours de la rencontre.
Les productions sur le CICR et ses missions portent souvent à confusion. L’apport des nuances afin de contrecarrer d’éventuelles confusions a été le principal justificatif pour le CICR qui a réuni, ce mardi 2 août 2022 à Ouagadougou, une quarantaine de journalistes autour d’un atelier dont le thème a porté sur « l’action humanitaire neutre et impartiale ». Une journée de sensibilisation qui s’est voulu pour cadre privilégié d’échange avec ces professionnels des médias burkinabè afin de renforcer leur compréhension sur le mandat, du mode opératoire du CICR et de la Croix –Rouge burkinabè surtout dans des contextes comme le nôtre. Tout au long de la rencontre les professionnels des médias ont été outillés sur les règles essentielles du DIH notamment celles ayant trait à leur protection ainsi que des recommandations relatives à la couverture médiatique en période de crise et une sensibilisation aux gestes de premiers secours. Et selon le chef de la délégation du CICR-Burkina Laurent SAUGY les médias peuvent êtres souvent en manque d’outils ou d’informations sur le droit international humanitaire, le but de cet atelier est donc de renforcer les connaissances des journalistes concernant ces sujets à vocation humanitaire. Et Laurent SAUGY d’ajouter que le comité international de la croix –rouge au regard de son mandat et son mode opératoire se doit d’apporter des réponses afin de soulager les populations surtout celles en situation humanitaire difficile dans l’urgence comme dans la durée.
Soutenu par Emeline YAMEOGO,Coordonatrice communication et prévention du CICR, le mode opératoire dudit comité est basé sur sept principes fondamentaux que sont l’humanité, l’impartialité, la neutralité, l’indépendance, le volontariat, unité et universalité. « Ces sept principes fondamentaux résument l’éthique du mouvement et guident l’action qu’il mène afin de venir en aide aux personnes qui en ont besoin pendant un conflit armé, une catastrophe naturelle et ou d’autres situations d’urgence » a-t-elle clarifié. Aussi dans les différentes communications il est ressorti que dans le contexte actuel du Burkina Faso, l’accès à l’eau fait partie des préoccupations humanitaires auxquelles sont confrontées les communautés surtout celles en situation de personnes déplacées internes (PDI).
C’est pourquoi le CICR a pris en compte cet aspect combien important dans la vie de l’homme, ont souligné les communicateurs du jour justifiant également le thème de la 3e édition du concours du meilleur reportage humanitaire de cette année intitulé : « l’accès à l’eau potable ». « Comme les années précédentes nous lançons le 3e concours du reportage humanitaire. Le thème sera basé sur l’accès à l’eau potable. Le concours de reportage humanitaire est une initiative du comité international de la Croix-Rouge (CICR) destinée à susciter l’intérêt des journalistes pour les questions humanitaires. Il récompense les meilleures productions de la presse écrite, audiovisuelle et en ligne des journalistes du Burkina Faso. Et pour la présente édition, les productions doivent être déposées dans les locaux du CICR à Ouagadougou, Djibo, Ouahigouya, Dori et Fada N’Gourma du 3 août au 1er novembre 2022 ou par courriel à l’adresse szalissa@icrc.org sous la référence :CONCOURS DE REPORTAGE HUMANITAIRE, avec les coordonnées complètes du candidat» a expliqué Zalissa SANFO, Porte parole du CICR.
Il faut retenir que ce rendez-vous du donner et du recevoir a permis aux journalistes bénéficiaires non seulement de prendre langue avec le chef de la délégation CICR-Burkina, ses communicateurs et communicatrices, de s’initier en pratiques d’administration de premier secours à une personne en besoin humanitaire, mais également de s’imprégner des règles relatives à la protection des journalistes et la couverture responsable des conflits armés avec des communicateurs de la Fondation Hirondelle dont hyacinthe SANOU et son associé.
✍️M.B