Une dissémination de cinq(05 )résultats de recherche sur 11 études à réaliser entre autres par l’ISSP, sur le modes de production, les idéaux familiaux, les coûts et bénéfices de l’enfant, les réseaux de solidarité et la fécondité au Burkina Faso, mais aussi l’analyse des données sur les tendances de la mortalité et l’évolution des causes de décès qui a donc fait l’objet du présent atelier, auquel ont pris part le Directeur de l’ISSP Pr Abdramane Soura, le président de L’Université Joseph Ki-Zerbo hiérarchie doctorant, chercheurs et responsables d’études sous un regard avisé des partenaires financiers des dites recherches dont la cheffe de coopération et chargée d’affaires A.I. de l’Union européenne au Burkina Faso.
L’ISSP est partie prenante du Programme Population, lancé le 10 avril 2018 et intervient au niveau du volet « Renforcement des capacités,
production et diffusion des connaissances sur la population burkinabé ». Une charge pour laquelle l’institut s’est engagée à réaliser une dizaine de projets de recherches, à renforcer les capacités de plusieurs centaines de
cadres de l’Administration Publique et de la Société civile, et à diffuser les résultats de recherches auprès des leaders politiques pour faciliter la prise de décision, a expliqué son Directeur, Pr Abdramane Soura.
« Si pour la rubrique, Renforcement de capacités, nous tirons vers la fin de nos prévisions, il reste que pour le volet recherche, nous devons poursuivre nos efforts pour boucler le travail entrepris depuis un certain
temps. Néanmoins, nous disposons aujourd’hui sous la main, de 5 résultats de recherche sur la dizaine à réaliser, dont la dissémination fait I’objet du présent atelier. Il s’agit des résultats des recherches suivantes : 1« Tendances de la mortalité et évolution des causes de décès au Burkina Faso », 2 « Jeunesse, migration et développement, quelles
stratégies pour optimaliser l’apport des migrants au développement
au Burkina Faso ? », 3 « Impacts socio démographiques de l’activité minière au Burkina Faso », 4 « Accès des adolescents aux services de santé de la reproduction (SR) au Burkina Faso: obstacles et opportunités » et 5 «Accès à l’éducation: les parcours scolaires et le devenir des sortants du système éducatif au Burkina Faso: cas de
Ouagadougou », a capitalisé le Pr Soura tout en remerciant les différentes équipes de recherche pour le coeur qu’ils ont à la tâche en parvenant à ces résultats, malgré les impératifs liés aux crises sanitaire et sécuritaire.
« Je voudrais réitérer mes remerciements au partenaire l’Union européenne et à vous tous, pour vos divers point de contributions », dit-il et soutenu le Pr Jean François Kobyané, président de L’Université Joseph Ki-Zerbo. «Lorsque je parle de l’importance de cet appuis il y a non seulement la dimension de l’enveloppe financière, mais aussi la démarche. Et c’est tout cela, qui nous a permis d’aboutir à ces recherches qui pourrons contribuer grandement au renforcement des capacités. Je voudrais bien me réjouir que nous sommes arrivés à quelque résultats et je penses que les autres projets aurons également leurs résultats. Merci à l’Union Européenne, à tous les professeurs de L’Université et vive la coopération Union européenne et L’Université Joseph Ki-Zerbo » a soutenu le Pr Jean François Kobyané, président de L’Université Joseph Ki-Zerbo.
Sentiment partagé d’avec la cheffe de la Coopération, Madame Pilar Palmero, qui dit éprouvé un grand plaisir en prenant part a cet important date de présentation des résultats des cinq (5) recherches, découlant de la mise en oeuvre des activitées du projet « Renforcement des capacités, production et diffusion des connaissances sur la population ». « En effet, le 10 avril 2018 nous lancions au niveau national, et dans cette même salle, le « Programme Population, financé par l’Union européenne au profit du Burkina Faso. Complémentaire a d’autres programmes de la coopération de l’Union européenne, il a été mis en œuvre par différents acteurs d’intervention sur toute l’étendue du territoire burkinabè: notamment cinq(05) consortium d’ONGS internationales et locales (soit 15 organisations sur le terrain et au plus proche des bénéficiaires, mais aussi l’UNICEF et bien sur I’ISSP, l’Institut Supérieur des Sciences de la Population», a-t-elle rappelé.
Ce programme qui a été mis en oeuvre en étroite collaboration avec la Direction des Politiques de Population et de nombreuses structures étatiques est à double entrée dixit Mme Pilar. Il (ce programme) a selon elle, permis de sensibiliser les populations à l’intérêt d’un recours accru aux services d’état civil et de planification familiale, tout en renforçant la qualité de l’offre de ces services et de tous les services de promotion sociale clés, pour la maîtrise des défis liés à la croissance démographique.
Aux dires de Mme Pilar Palmero, la coopération de par son programme Population a également accompagné la recherche appliquée pour mieux intégrer la dimension sociétale liée aux dynamiques de population au pays des hommes intègres. Ces résultats pour elle, toutes fois, les 11 recherches effectuées sur l’état et la structure de la population burkinabè contribueront à guider la prise des décisions politiques sur des bases factuelles. « Je peux citer par exemple les recherches sur les modes de production, les idéaux familiaux, les coûts et bénéfices de l’enfant, les réseaux de solidarité et la fécondité au Burkina Faso, mais aussi l’analyse des données sur les tendances de la mortalité et l’évolution des causes de décès. Ce projet a également renforcé les capacités d’une masse critique de spécialistes qui sont désormais mieux outillés sur l’analyse des questions de population et la production de statistiques socio-économiques et démographiques.», a parcouru la cheffe de la coopération.
Les enjeux liés à la population sont essentiels pour le développement inclusif du Burkina Faso à long-terme, foi des acteurs de ces recherches qui estiment d’ailleurs qu’entre 1996 et 2019, la population burkinabè a quasiment doublé, passant de 14 millions à plus de 20 millions d’habitants correspondant à un taux annuel d’accroissement démographique de 2,93 %.
Aussi disent-ils, la population du Burkina Faso est majoritairement jeune, plus de 77,9 6 de la population a moins de 35 ans ce, malgré une tendance et une prévision à la baisse de la croissance démographique. Ce chiffre serait à peu près identique à l’horizon 2030, avec en plus une prévision d’atteinte d’une population totale autour de 28millions de personnes, d’où l’importance de ces 11 études recommandées. A les entendre dans les conclusions de cet atelier de restitution, les résultats de recherches des 06 études restantes seront respectivement livrées, en deux blocs, soit 03 en septembre et les 03 dernières autres en décembre.
✍️M.B.