L’Association des Jeunes Patriotes du Burkina (AJPB) est contre les marches dans ce contexte actuel. Ses premier responsables l’ont affiché en conférence de presse, ce mardi 18 janvier à Ouagadougou, en pointant du doigt celle propulsée pour le 22 prochain.
«Les récents évènements qui alimentent l’actualité de notre pays restent marqués par des appels récurrents à des manifestations dans les jours à venir et ce, en dépit des nombreux appels au calme, à la retenue, lancés par des citoyens Burkinabè épris de paix et les nombreux engagements pris par le président du Faso ayant conduit au dernier remaniement ministériel… A cet effet, nous appelons le Ministre en charge de la sécurité à prendre ses responsabilités vis-à-vis des velléités de troubles à l’ordre public et que les autorités judiciaires s’assument pleinement à travers des sanctions exemplaires afin d’éviter que des groupuscules à la solde de politiciens désavoué et nostalgiques continuent de détruire les biens publics et diviser les Burkinabè», a lancé Zongo M. Abdoul-Aziz président de l’Association.
Pour M.Zongo et ses camarades, le salut du Burkina Faso ne viendra que de l’Union et l’harmonie de son peuple, d’où l’invite aux autorités coutumières et religieuses, les partis politiques de la majorité comme l’opposition, les OSC les mouvements syndicaux a ce donner la main et faire une union sacrée face à ce défi sécuritaire.
Toute fois les conférenciers disent ne pas être contre une marche de soutien à l’autorité et ou, mais plus tôt contre celles tentant à débouler L’État.
Outres, l’association invite également les autorités maliennes à privilégié le dialogue avec la CEDEAO pour trouver une sortie de crise.
✍️M.B.