SOS Jeunesse et Défis a initié un atelier d’échanges avec ses partenaires, le vendredi 7 janvier 2022, à Ouagadougou. Objectif, la présentation du projet e-campagne sur l’Assurance Maladie Universelle(AMU) aux acteurs et partenaires de sa mise en oeuvre avec pour feuille de route deux ( 02)semaines de diffusion des messages de sensibilisation sur l’Assurance Maladie Universelle.
À cet atelier ont pris part, les membres de l’Association des Blogueurs du Burkina(ABB), les influenceurs des réseaux sociaux.
« L’Assurance Maladie Universelle est un dispositif chargé d’assurer un individu face à des risques financiers de soins en cas de maladie ou de maternité référence de l’article 3 de la loi portant Régime d’Assurance Maladie Universelle(RAMU)). Autrement, il se définit comme un mécanisme mis en place pour permettre à la population burkinabè sans exception de se soigner à moindre coût sur le territoire national. Au Burkina FASO, cette loi a été adoptée depuis 2015. Pour bénéficier de ce privilège, il faut être enrôlé, immatriculé, être à jour de ses cotisations et observer la période de stage. Lorsque tous ces conditions sont réunies, si vous êtes dans le besoin, vous disposez de votre carte d’assurance et vous pouvez bénéficier des prestations de l’AMU en vous présentant dans un centre de santé conventionné avec votre carte d’assurer par jour. », a expliqué Rosine Sanou la Directrice de la communication de la caisse nationale d’AMU. Un processus progressif selon elle, avec pour l’instant un enrôlement attribué aux mutuelles de santé, déjà des guéries de la prise en charge universelle. À l’entendre, la première phase de l’enrôlement réalisé à cet effet, a concerné les personnes indigentes (des personnes qui ne peuvent pas contribuer au régime et qui ne bénéficient ni d’aide endogène, ni exogène). « La course pour la digitalisation est sans contour. C’est donc un processus qui sera bientôt développé», à en croire Mme Sanou.
Et pour la phase pilote les quatre régions que sont, la boucle du Mouhoun, la région du Nord, les Hauts Bassins et la région du centre, sont ceux concernées pour l’implémentation de l’AMU.
Aux dires des acteurs, l’ONG diakonia pour renforcer son programme en lien avec la redevabilité sur l’AMU joue le rôle de superviseur, dans la mise en oeuvre de ce projet. Par ailleurs, SOS Jeunesse et Défis a mis en place une e-campagne qui consiste à diffuser des messages de sensibilisation sur l’AMU, débutée le 31 décembre 2021 pour une durée de 2 semaines et ce présent atelier marque le lancement des hostilités.
Et Arouna Ouédraogo de donner des détails en sa qualité de directeur exécutif de SOS Jeunesse et Défis : « Nous avons élaboré des messages précis sur l’AMU où nous donnons des informations sur le paquet de service à fournir, sur le processus d’enrôlement avec des possibilités de plaintes en cas de service non satisfait ». Son souhait, formulés est que, ces messages de sensibilisations touchent les prestataires, services aussi que bénéficiaires. Responsable suivi-évaluation de SOS Jeunesse et Défis, Yves Ouedraogo a dans son exposé sur le renforcement de la communication et de la redevabilité sur l’implémentations de l’AMU dans la région de la boucle du Mouhoun.
Pour lui, la communication sur le changement de comportement et le volet primordiale pour assurer la transparence dans l’implémentation du dit projet. « Le suivi-évaluation pour une réelle capitalisation des acquis du projet de l’AMU sera brandi. », dixit M. Ouédraogo.
✍️M.B.