Aujourd’hui à la retraite il plaide clémence et exhorte pour des conditions atténuantes. A cet effet à la barre, il a déclaré, je cite : « En toute humilité, je demande pardon. A l’époque, personne ne pouvait m’obliger à mentionner ‘mort naturelle’. A tigui tey (Cette personne n’existe pas, Ndlr). Ça jamais. Je l’ai fait en âme et conscience, par pur humanisme ».
Le médecin colonel d’antan demande pardon et se dit même prêt à le faire publiquement au peuple burkinabè, si tout fois on venait à l’accorder cette faveur.
Là encore, l’accusé avec insistance proclame ceci : « Si vous me donnez l’occasion de m’excuser, je le ferai publiquement. Si ces actes que j’ai établis, au lieu d’aider, ont créé des problèmes, en toute humilité, je demande pardon. Ce n’était pas mon intention ».