Les élections couplées, présidentielle et législatives, tenues le 22 novembre 2020, ont mis une fois de plus en évidence l’émiettement de la classe politique burkinabè. Plus de 130 partis ont participé à la compétition d’une manière ou d’une autre. Une telle situation s’est avérée préjudiciable pour la majeure partie d’entre nous dans la mesure où très peu ont pu couvrir un nombre significatif de circonscriptions électorales s’ils n’ont purement et simplement été confinés au simple rôle d’observateurs, a déclaré Camille Firmin COMBARY, coordonnateur de la convention entre les partis adhérents au regroupement ‘’PDIS-LAAFIA’’, au cours d’une conférence de presse animée ce jeudi 04 novembre 2021à Ouagadougou.
Pour redynamiser donc le combat à l’orée des prochaines municipalités cette une nouvelle convention d’une nouvelle ère qui s’ouvre pour le Burkina Faso aussi bien pour un renouvellement de la classe politique qu’en matière de gouvernance, selon le coordonnateur Firmin Compaoré du PDIS-LAFIA
Avec une telle convention regroupant désormais les 12 partis ci-après : L’Alliance pour la Démocratie au Faso (ADFA)
Alliance Africaine Pour le Développement (ALIAD)
La Convergence pour l’Emergence et le Développement (CED)
Congres des Jeunes pour le Progrès (CJP).Le Front Commun pour le Développement (FCD)
Le Renouveau (LR)
Le Mouvement des Forces Démocratiques (MFD)
Le Parti pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (PDIS-LAAFIA)
Le Parti National des Démocrates Sociaux (PNDS)
Parti pour le Progrès et la Liberté du Burkina (PPLB)
Le Rassemblement Démocratique et Populaire (RDP)
Le Rassemblement du Peuple pour le Travail (RPT), l’ensemble des membres se disent fixer des objectifs communs à savoir entre autres, mutualiser les forces et les expériences, conditions essentielles pour la réalisation.« Nous avons convenu, à l’effet, de nous donner la main pour influer de manière significative le paysage politique burkinabè. Dans cette optique, notre convention, dans un premier temps, se lancera dans le marathon pour la conquête de l’électorat local à travers les prochaines échéances municipales. Au demeurant, en dehors des partis qui pouvaient se prévaloir d’un ancrage adéquat, les autres sont sortis bredouilles des consultations, a ajouté le conférencier», ont-il signifié. Il a été également noté que certains partis ont même perdu des sièges qu’ils avaient pu conquérir à l’occasion des législatives passées et c’est pourquoi, pour le coordonnateur COMBARY, est ces camarades, la seule satisfaction qui mérite d’être rappelée est d’avoir concouru au succès, dès le premier tour, à la candidature du président Rock Marc Christian KABORE.
«Parti démocratique pour l’intégration et la solidarité – Laafia (PDIS-LAAFIA), n’a pas été en reste. Pour ce qui concerne concrètement ce parti, nous en sommes venus à la conclusion que l’argent n’était pas le premier facteur de succès lors des concertations électorales. Si tel était le cas, les montants que nous avons investis auraient pu nous rapporter un certain nombre d’élus. Nous avons également pu nous convaincre que l’ancrage du parti et la proximité avec les électeurs pouvaient jouer au contraire un rôle déterminant. Au regard de ces leçons combien édifiantes, il nous fallait changer notre fusil d’épaule : prioriser l’ancrage, augmenter le degré de sympathie et le nombre de militants avant de mobiliser les moyens adéquats pour soutenir des activités de proximité. Pouvions-nous, seul, mener à bien une telle stratégie ? Notre réponse a été ‘’non’’. Au-delà des faiblesses ci-dessus mentionnées, nous avons également noté que malgré notre appartenance à la mouvance présidentielle et les efforts déployés pour l’élection de notre candidat, nous avons, à l’instar d’une multitude de partis de la majorité, nous avions été mis à l’écart de la gouvernance pour le fait que nous n’avons obtenu aucun siège à l’assemblée Nationale. Comme dit cet adage bien connu de notre terroir national ‘’un seul doigt ne ramasse pas la farine’’. Du reste, le Président KABORE l’a rappelé à plusieurs reprises en invitant la classe politique, notamment la mouvance présidentielle à privilégier les regroupements pour créer des forces politiques solides pouvant engranger des résultats sur le terrain. Aujourd’hui, je suis fier et honorer de présenter, une multitude, de partis politiques, de camarades, de militants et sympathisants qui partagent les mêmes convictions, une détermination sans faille, une ambition réaliste et surtout un amour combien mérité pour nos populations.Déterminés, nous le sommes au regard du sectarisme dont nous avons été l’objet», ont-ils réitéré avec l’espoir d’appuie d’abord sur l’expérience des membres qui la composent. Tous les partis affiliés ont une somme d’expertise en matière de gestion du pouvoir d’Etat et sont dirigés par des hommes pétris de compétence dans divers domaines, déterminés, fidèles et loyaux envers la patrie, s’est réjoui le conférencier du jour.
«Les partis composant la convention sont soutenus par des femmes et des hommes d’expériences, prêts au combat pour le développement et la restauration de l’intégrité territoriale du Burkina Faso. Tous les partis membres de notre convention sont des réservoirs de jeunes très dynamiques, engagés et désireux d’être au front de tous les combats pour l’émergence réelle de notre pays. Notre ambition à tous est d’être une force de proposition, une force qui compte dans l’édification d’un Burkina prospère, de paix et sécurisé, où chaque citoyen peut se réaliser. Nous prenons solennellement l’engagement de faire en sorte que ‘’plus rien ne soit plus comme avant», dixit Camille Firmin COMBARY.