Fin des deux semaines de suspension requis par la défense au motif de préparation de leurs clients dans le procès de l’assassinat du Président capitaine feu Thomas Sankara et de ses douze compagnons d’infortune. La reprise a été effective dans cette matinée du lundi 25 Octobre, 2021 à Ouagadougou, mais sans aucune évolution.
Débuté autour de 09h10 min avec l’appel des témoins, les prévenus et leurs avocats, l’audience est encore en suspension pour cause de divergences qui découlent autours de la proposition d’audition de certains temoins de la partie civile par visio conférence. Considérant certains témoins à l’étranger, mais censés comparaitre, les avocats de la partie civile ont requis qu’ils puissent livrer leur témoignage par visioconférence conformément à l’article 120 du Code de Justice Militaire qui prévoit cette disposition.
Une requête qui n’est certainement pas de l’avis du parquet militaire et de la défense qui souhaitent saisir les choses par l’esprit sur la crédibilité des témoignages qui seront livrés par ces dits témoins dans ces endroits fort éloigné. Ont-ils également émis des doutes sur les capacités techniques dont dispose la justice pour une mise efficiente d’une telle requête.
Mais, quand les avocats de la partie civil se sont dit prêts a prendre en charge tous les dispositifs nécessaires pour assurer ces auditions par visioconférence, là encore y a discorde. La défense bat en brèche cette proposition et demande au tribunal de passer outre en se référant à l’article 119 du code de justice militaire. Il faut l’application simple de l’article 119 du code de Justice Militaire qui prévoit que lorsqu’un témoin est absent, le Tribunal se doit de passer outre son témoignage et poursuivre le procès, ont-ils réclamé.