Ouverte le mardi 21 septembre 2021, sous le thème : «Islam Islamophobie et terrorisme», la conférence publique initiée par le Centre Valère Somé pour l’innovation politique( C.V.S.I.P), s’est clôturée ce jeudi 23 septembre 2021 à Ouagadougou, sous le thème : « Quelles contributions des imams et intellectuels musulmans à la lutte contre le terrorisme?».
Sous la modération de l’ex président de la CENI, Newton Ahmed Barry, les conclusions du
conférencier, philosophe-formateur, Bilal Ramadan sont claires, les intellectuels leaders et guides musulmans doivent s’investir plus dans le social, la sensibilisation et la dénonciation des faits de radicalisation.
«Nous devons avoir une philosophie de base qui fera savoir que l’interdit n’a qu’une seule valeur, le mieux vivre ensemble. Que je sois musulmans ou pas, le plus important c’est de savoir qu’on est frère», a-t-il prôné.
À écouter M. Bilal Ramadan, certains facteurs socio économiques, tels l’exclusion, le repli identitaire, la misère dans laquelle ploient longtemps bon nombre de populations ne font que créer des frustrés, mobiles de la radicalisation.
Pour y remédier, les intellectuels et guides Islamique, doivent prendre position, sensibilisé, dénoncé, contribué a lutter contre le terrorisme et les actes du djihad qui en ait pas d’ailleurs. « Mieux, la responsabilité de ces acteurs, c’est d’être aux côtés de ses populations, les sensibilisé. Les guides, imams et intellectuels qui ne le font pas manquent à leur devoir de responsabilité, où à quelque part sont un peu complice de ce qui se passe.», a estimé le philosophe formateur tout en oubliant pas l’apport de L’État.
Lutter donc contre cette misère, sous entend que l’ autorité doit oeuvré pour l’administration, du sociale, du suivit, de l’accompagnement, des écoles de haut niveau dans ces régions où L’État a démissionné. Quand aujourd’hui vous excluez une personne de la société, vous le refoulée, vous ne lui donnez pas à manger entre autres, vous êtes injustes et auteurs, vous lui créez sans doute des conditions de radicalisation. Je vous livre le témoignage d’un citoyen, la nuit j’ai peur des terroristes, le jour j’ai peur des FDS…. », ont déploré les conférenciers du jours.
Mais n’est-il pas également à L’État de créer un cadre pour permettre au guides Islamique de lui faire des propositions a même d’identifier l’actuel vrai musulman d’avec le radicalisé? Répondant à cette question question d’un participant, le modérateur l’ex président de la CENI, Newton Ahmed Barry s’inscrit en faut dans cette manière de voir les choses. «Je ne penses pas que c’est à l’Etat de le faire. C’est plus tôt aux leaders intellectuels musulmans de travailler à se trouver une identité, dans le présent contexte..», a-t-il invité.