Conseil d’information et de suivi des actions du gouvernement (CISAG) a animé ce jeudi 09 septembre 2021 à Ouagadougou, une conférence de presse consacrée à sa lecture des faits récents marquant l’actualité nationale burkinabè.
« Nous avons souhaité échangée avec vous ce matin, sur quelques points de l’actualité de notre pays.
Cest le lieu pour nous d’en appeler a toutes les bonnes volontés, afin que le message, pour ne pas dire le cri d’alarme du ministère de l’eau, concernant l’état de vétusté de
nos retenues d’eau, soit pris avec toute la considération requise afin de donner à nos barrages, une nouvelle cure de jouvence. La disponibilité de l’eau, indispensable à la
fois aux hommes, mais également aux animaux et aux plantes, est à ce prix», a déclaré dès l’entame le président du CISAG Issaka Ouédraogo.
Aussi selon lui, la question de la sécurité, que de violences constaté ces dernières semaines, défigurent la nature du pays des hommes intègres et donnent l’aspect que bon nombre de ses concitoyens ont du mal à admettre et à accepter en mémoire de toutes les victimes des attaques terroristes au Burkina Faso, mais également en mémoire des victimes des récents évènements de Bouroum Bouroum, de Napadé, de Sabcé et celui de KOudougou.
Le BurkIna Faso a de plus en plus mal a sa cohésion,
c’est pourquoi après avoir longtemps interpellé les autorités sur cette question, le SISAG dit salué cette fois ci, les récentes annonces relatives à la mise en branle d’une stratégie nationale de sécurité et espèrent que cette première posée ne sera pas la dernière.
«Toutefois grande fut notre surprise de constater qu’en même temps que le gouvernement prône l’apaisement sur le front social, il met en oeuvre une idée aussi impopulaire que surprenante comme la mise entre parenthèses du lycée Zinda Kaboré
dont les milliers d’élèves sont désormais priés d’aller voir ailleurs.
Certes, il y a eu de la violence dans cet établissement, en lien avec les contestations[…]Sauf que le lycée Zinda n’est pas seulement un grand lycée au Burkina, c’est un symbole qui porte le nom d’un de ses illustres fils, une des premières personnalités politiques de ce pays, feu le Docteur Philippe Zinda Kaboré. De ce fait, la légèreté avec la laquelle les évènements sont abordés par les autorités du MENAPLN, en ces termes pures ou allons-nous si notre système éducatif et la base de notre développement, reste à ce point soumis à des approches dont le bien-fondé laisse de toute évidence à désirer ? », a dépeint Issaka Ouédraogo.
Abordant l’affaire Apollinaire Compaoré, le CISAG estime qu’au Burkina Faso, l’autorité ne protège pas ses opérateurs économique. Il en appel le gouvernement à revoir sa copie sur ce plan.
Outre aucun point sur l’actualité burkinabè n’a été occulté par le conférencier du jour.