Le jeudi, 1er juillet 2021, le SG du ministère de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, burkinabé, Boubacar TRAORE déclarait à Ouagadougou au cours d’un point de presse que la flambée des prix de certains produits de grandes consommation notamment les céréales tels, le riz, le maïs, le mil et le sorgho est plus que jamais une triste réalité face à laquelle le gouvernement attend accentuer les contrôles en plus des dispositions palliatives mis en place.
Ce mardi 6 juillet, c’est le ministre Harouna KABORE, patron dudit département him-self qui joint l’acte à la parole et surprend plusieurs contrevenants à travers une visite inopinée effectuée dans certaines boutiques, entreprises et marché de la capitale Burkinabé. Démarré à 13h et quart, devant ledit ministère, le convoi de contrôle inopiné du ministre Hrouna KABORE a d’abord mis le cap sur Kossodo, la industrielle précisément, dans la coure de la cimenterie du Faso où il dit trouver satisfaction, du fait du respect des normes édictées.
De la cimenterie du Faso, deux boutiques d’en face ont accueilli «le contrôleur» Harouna kaboré avec ses techniciens qui constaterons dans les vérifications que la deuxième vendeuse de fer et de mariaux de construction est sans certificat de conformité, un acte frauduleux, selon les techniciens par la voix du ministère de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, qui sensibilise et averti le contrevenant a éviter tout éventualité au risques de vivre la sanction.
Après kossodo le ministre est allé constater de vis-u l’engouement des ménages autour de la boutique témoins (SONAGES)du quartier Tanghin, dans l’arrondissement n°4 de Ouagadougou où le sac de Maïs est subventionné par L’État et accessible à 6000f CFA, une des mesures palliatives et d’accompagnement du gouvernement pour aider les couches vulnérables déjà englouties par la période hivernale communément appelée période de suture.
Non loin de là, le contrôleur du jour surprendra les vendeuses et vendeurs du marché Zogona-yaar. De là, le ministre Harouna KABORE touchera du doigt la flambée des prix des céréales. Le plas du mil (yorba) est vendu à 650 f contre 450f jadis, chez dame Tassembedo Madeleine.
«Vos prix ne sont-ils pas exagérées »? À cette question du ministre, dame Tassembedo pense le contraire, loin de là, elle trouve que ni eux les revendeurs ni les cultivateurs ne bénéficient de leur souffrance dans cette spéculation des céréales.
«Tout est devenu cher au Burkina Faso à cause du terrorisme. Alors que nous achetons avec les cultivateurs, le terrorisme est venu diminué leur nombre surtout que vous les fonctionnaires vous ne voulez pas cultiver. Nous sommes dans l’obligation d’aller payer loin et cher nos céréales, à Léo, à Banfora ou à Bobo-Dioulasso avec un transport encore plus élevé, pour les transiter ici à Ouagadougou. C’est ce qui justifie cette flambée des prix», s’est défendue Mme Tassambedo madeleine.
À la suite de ces échanges, le visiteur inopiné va clore sa tournée avec un constat amère fait dans une boutique de revente de ciment où il a été surpris de voir des sacs de ciment de 50kg, pesés à 45,40kg pour certains et 48 Kg pour d’autres. Mais le ministre du commerce s’est voulu claire, les sensibilisations seront accentuées de même que les sanctions ne tarderons pas a venir.
«Depuis que nous avions entamé cette visite qui a pour objectif d’encourager nos équipes sur le terrain. De vis-u, nous avions constater qu’il y a par fois des pratiques illicites en matière des prix, mais aussi des poids de produis qui ne respectent pas les normes que ce soit, au niveau du ciment ou le fer. Également, nous avions constater qu’ils y a des commerçants qui, pratiques le commerce d’importation sans aucun document d’autorisation, ce qui laisse certainement à croire qu’il y a de la fraude et qui dit fraude parle de la contre façon. Cela nous interpelle d’avantage au renforcement de nos dispositifs pour que nous puissions continuer à développer des initiatives pour permettre donc à la fois de contenir les prix, mais aussi d’offrir aux populations, des alternatives en matière de produits», dixit Harouna KABORE.
Pour le patron en charge du département du commerce il n’y a aucune fatalité liée à ce constat ainsi souhait-il, plus tôt la fusion des forces à savoir, contrôle, sensibilisation, régulation et alternatives palliatives pour faire du consommons local, une réalité au pays des Hommes intègres.
M.B